Les organisations, Observatoire pour la dépenses publiques (ODEP) et Groupe de réflexion et d’échanges sur les marchés publics (GREM) affirment que les travaux de réfection du Sénat violent le code des marchés publics. Elles demandent qu’un audit complet soit effectué pour que les responsables répondent de leurs actes.
Selon ces deux organisations, tout ce que le président du Sénat a avancer comme motif, ne sont pas des motifs valables pour une passation de gré va gré.
C’est entre autre, l’absence du budget pour le marché dans la loi des finances de l’année concernée par les travaux et l’absence des sales de rechange pour abriter les sessions, le préfinancement des travaux par une entreprise….
C’est pourquoi, l’ODEP et le GREM demandent à la Cour des comptes d’identifier l’entreprise titulaire du marché. Cela, dans le but de vérifier ses liens capitalistes avec certains membres du bureau du Sénat; vérifier si les travaux facturés correspondent à ceux réellement exécutés et enfin comparés les prix pratiqués dans ledit marché avec la moyenne des prix des travaux de même nature.
Il faut signaler que ces travaux du sénat sont à l’origine de l’accrochage entre le président de la chambre haute, Alexis Thambwe Mwamba et la Senatrice Bijoux Goya.
Celle-ci avait écrit au président pour avoir des éclaircissements sur ce qui s’est réellement passé dans la passation du marché à l’entreprise qui a refectioné le sénat.
Jean-Luc M.