Intervenons-nous

Deux journalistes sont aux arrêts à Baraka depuis la nuit de ce lundi 13 avril 2020.

Ces chevaliers de la plume ont été arrêtés ce lundi 13 avril à 20 heures locales.

L’un en pleine présentation de son émission gala scientifique et l’autre au traitement de son  écrit sur les réseau sociaux. le directeur général Luc

«La Radio Communautaire Kivu a un grand regret de vous annoncé l’arrestation  de ses deux journalistes par la PNC l’un en plein studio et l’autre entrain de préparer son émission dans la salle de rédaction. Jusque là on ignore la cause de leurs arrestations,» écrivait le directeur de la radio. 

Pour sa part, l’organisation de défense des droits humains, Partenariat pour le protection intégrée, dit condamner cette arrestation et exige leur libération immédiate et sans conditions.

Suivant l’audition sur procès-verbal (PV) intervenue dans la mi-journée du mardi 14 avril 2020, ils sont reprochés d’appartenir à la radio communautaire Kivu qui aurait diffusé une information selon laquelle un présumé voleur attrapé par la population et brûlé vif la nuit du 12 au 13 avril à Baraka serait un policier.

Quant aux journalistes arrêtés, ils rejettent en bloc les faits à charge de leur radio, précisant que nulle part où la police est incriminée dans le reportage diffusé lors du journal.

L’ONGDH regrette que le responsable local de la Police rejette tous les appels.

«Au regard des mauvaises conditions dans lesquelles sont détenus illégalement ces journalistes, PPI demande au commissaire provincial de la police de s’impliquer personnellement afin que ces professionnels des médias soient libérés immédiatement et sans conditions, et que les auteurs de ces actes soient punis conformément à la loi,» indique Pascal Mupenda 

PPI a aussi demandé que tous les matériels de la radio, ravis par des policiers lors de cette arrestation soit restitués.

Gabriel Yamumba, depuis Baraka

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