Dans un article publié le 27 mars par The Guardian, trois grandes usines de fabrication des préservatifs sont en arrêt depuis dix jours. Ceci suite au coronavirus.
Ces entreprises sont situées en Malaisie. Ce pays a pris des mesures de confinement depuis l’apparition du premier cas de covid-19. Depuis 2320 cas sont enregistré dans ce pays avec 27 décès.
L’arrêt des entreprises a entraîné un déficit de plus de 100 millions de préservatifs. Selon Goh Miah Kiat, le PDG de Karex Berhad, le risque de pénurie est à prendre au sérieux. Il fait savoir qu’il faudra du temps pour relancer les usines.
« D’ici là on aura du mal à répondre à la demande », dit le responsable du numéro 1 des préservatifs au monde. Il explique d’ailleurs que la demande pourrait être encore plus forte que d’habitude. Il avance la raison du confinement qui fait que les parents sont présents à la maison.
« En ces temps d’incertitude, les gens ne prévoient probablement pas de concevoir des enfants », renchérit-il.
Les autres pays gros producteurs mondiaux de préservatifs sont la Chine, l’Inde et la Thaïlande. En Chine, l’activité reprend petit à petit mais beaucoup d’usines avaient fermé. Il plane sur la ce pays une seconde vague de covid-19, comme le fait savoir sciencepost.fr.
Suite à ce problème, les autorités malaisiennes avaient donné une dérogation aux industries à risques. Toutefois, seulement 50% des effectifs assurent une production limitée.
Avec l’augmentation des cas, l’on se dirige probablement vers des mesures de confinement total. Ce qui conduirait à une baisse importante de l’activité.
Thomas Uzima