L’ONG de défense des droits de l’homme Convention pour le développement des peuples forestiers (CODEPEF) alerte sur la libération d’un sujet chinois poursuivi pour viol sur mineur à Mambasa, par le parquet général à Bunia.
D’après maitre Laurent Kyeya, coordonnateur de cette organisation non gouvernementale des droits de l’homme, le sujet chinois poursuivi pour viol sur mineur et arrêté le 05 février 2020 dernier dans la localité de Badengaido en territoire de Mambasa aurait été libéré et ne serait incarcéré dans aucune prison à Bunia où il avait pourtant été transféré, après des dénominations des activistes des droits de l’homme.
La même personne indique que l’incriminé (chinois) a d’ailleurs été aperçu par les habitants entrain de regagner le site minier de Mutshatsha où il exploite de l’or.
Cette ONG (CODEPEF), condamne avec véhémence cet acte d’impunité au bénéfice du chinois auteur du viol.
Maitre Laurent Kyeya dénonce un sabotage des efforts fournis par les activistes des droits de l’homme y compris son organisation pour assister la jeune fille victime.
Pour ce faire, la CODEPEF exige encore que la justice triomphe dans cette affaire.
Cette structure promet d’ailleurs s’investir dans le dit dossier pour que ce sujet chinois soit arrêté et traduit devant les juridictions compétentes pour qu’il réponde de ses actes devant la loi.
Maître Laurent Kyeya ajoute que le responsable de la victime s’est également découragé et rentré à Bandengaido. Il a été victime de réprimandes dans tous les bureaux dans lesquels il est passé au parquet général.
Notons ici que la loi congolaise interdit tout arrangement encore moins un compromis dans une affaire de violences sexuelles faites aux femmes.
Des juristes contactées pour ce fait indique que les coupables peuvent écoper d’une peine allant jusqu’à 20 ans de servitude pénale.
Jusque là, aucune réaction de la juridiction inciminée n’a été enregistrée.
Roger Kambale, depuis Beni