L’Institut Bwindi de Bukavu, une école Conventionnée Protestante est accusée ce dernier temps de violer les instructions des autorités publiques sur les frais de scolarité depuis la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement de base décrétée par le Président de la République
Cette fois, l’accusation vient de l’Association des Parents d’Élèves et Etudiants des Ecoles Conventionnées Protestantes au Sud-Kivu (APEP) qui demande par ailleurs qu’une Assemblée Générale soit convoquée urgemment pour élire le comité des parents.
« L’APEP regrette avec force la nomination des membres du comité des parents qui a eu lieu à l’Institut Bwindi en date du 2 février 2020 et exige la convocation d’une Assemblée Générale élective sous la supervision du bureau provincial de l’APEP Sud-Kivu dans un bref délai » dit l’APEP dans un communiqué de presse parvenu à Laprunellerdc.info.
Cette mise en garde contre l’Institut Bwindi tombe à pic alors que plusieurs plaintes des parents sont enregistrées ce dernier temps. En effet expliquent plusieurs parents, en nommant des membres du comité des parents, cette institution d’enseignement primaire et secondaire du secteur protestant voulait se rassurer que ce comité acceptera de cautionner le paiement des frais scolaires au-delà de ceux fixés par l’autorité publique, en l’occurrence le Gouverneur.
C’est d’ailleurs dans cette cacophonie, explique un parent que les responsables de l’Institut Bwindi demandent aux parents de payer jusqu’à plus de 60 dollars américains.
Cette situation n’est pas seulement observée à Bwindi mais également à l’Institut Fadhili de Kadutu où des parents sont obligés de payer non seulement la scolarité mais également les frais de construction sans tenir compte de la limite fixée par l’Etat.
Pareil agissement voudrait bien confirmer que plusieurs écoles du secteur conventionné Protestant et Catholique œuvrant dans les grandes agglomérations ne digèrent bien la mesure de la gratuité de l’enseignement de base décrétée par le Chef de l’Etat Congolais. Malheureusement, toutes ces « rebellions » se font en présence du Gouverneur qui est sensé mettre en application les décisions du pouvoir central.
Jean-Luc M.