Intervenons-nous

L’UNFPA a formé, ce mardi 25 novembre 2025 à Goma, 50 journalistes et chargés de communication sur les bonnes pratiques de communication relatives aux Violences Basées sur le Genre (VBG), dans le cadre du lancement de la campagne mondiale des 16 Jours d’activisme contre les VBG.

Lors de cette séance d’ouverture, l’UNFPA a alerté sur la montée des violences basées sur le genre facilitées par la technologie, alors même que le numérique, le digital et l’intelligence artificielle constituent des outils puissants pour l’autonomisation des femmes et la promotion de l’égalité des sexes.

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L’agence onusienne qualifie ces violences technologiques de « crime mondial sans frontières », les définissant comme tout acte commis ou amplifié par des outils numériques causant un préjudice physique, sexuel, psychologique, social, politique ou économique.

Elles constituent, rappelle l’UNFPA, une violation fondamentale des droits humains des femmes, reconnue par les instruments juridiques internationaux et nationaux.

L’UNFPA a également souligné qu’en République démocratique du Congo, une femme sur deux vivant en couple est touchée par la violence conjugale, un indicateur qui confirme une prévalence élevée des VBG, bien au-delà des zones affectées par les conflits armés à l’Est.

L’organisation précise que la documentation spécifique des cas de TF-GBV (violences technologiques basées sur le genre) reste difficile à établir en raison du manque de statistiques de genre au niveau national. Elle assure néanmoins fournir une assistance juridique aux survivantes de VBG.

Pour les journalistes formés, la technologie numérique, les réseaux sociaux et l’IA représentent de réelles menaces, notamment à travers la diffusion d’images contrôlées ou manipulées dans l’intention de nuire aux femmes.

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« Nous nous engageons à faire tout notre possible pour mettre fin à ces pratiques. La femme a des droits et nous devons les respecter. Nous sommes des acteurs clés de la communauté et notre silence serait un crime », a déclaré Mérite Bahogwerhe, journaliste à Sakola.info.

L’UNFPA a enfin exhorté les journalistes de Goma et du Nord-Kivu à devenir des acteurs clés de la lutte contre les VBG, notamment dans leurs milieux professionnels.

Trésor Wilondja

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