Huit personnes ont perdu la vie et plusieurs villages ont subi d’importants dégâts suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur le territoire de Kalehe le 18 août 2025. Les rescapés restent aujourd’hui sans abris, sans vivres et sans accès à l’eau potable, accentuant leur vulnérabilité.
Les victimes ont été recensées dans plusieurs localités, notamment au centre de Bulambika, à l’endroit appelé Carrière, où de nombreux biens ont été emportés par les eaux, et à Maibano, où trois autres personnes, dont une femme et deux enfants, ont péri.
Au-delà du bilan humain, les inondations ont provoqué des éboulements, arraché les toitures de nombreuses habitations et détruit des champs cultivés, principale source de subsistance des familles. Cette situation aggrave la précarité alimentaire des sinistrés.
L’École Primaire Mwinga 2 Conventionnée de la 8e CEPAC, située dans le groupement de Lubengera, a été gravement endommagée par les eaux de la rivière Luhaha, compromettant la rentrée scolaire prévue le 1er septembre 2025.
La société civile de Kalehe a identifié des besoins humanitaires urgents :
- abris pour les familles désormais sans toit ;
- vivres pour remplacer les stocks de nourriture emportés ;
- eau potable et kits d’hygiène pour prévenir les maladies hydriques ;
- biens de première nécessité comme couvertures et ustensiles ;
- réhabilitation des écoles pour assurer la continuité de l’éducation.
Les victimes, déjà fragilisées par les conflits armés et la crise économique, lancent un appel pressant aux autorités et aux organisations humanitaires pour une intervention rapide. Elles redoutent que, sans aide immédiate, cette catastrophe naturelle se transforme en crise humanitaire durable.
Cet article a été produit dans le cadre du projet « Habari za Mahali », un projet du consortium RATECO – REMEL, avec le soutien de Media4Dialogue de La Benevolencija.