Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a assuré, lundi 4 août 2025, que la correction des items de l’Examen d’État édition 2024-2025 s’effectue avec une rigueur méthodologique renforcée, grâce à l’usage de technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle.
Cette mise au point intervient après la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux, faisant état d’une correction jugée « trop rapide », avec des risques d’échecs pour certains finalistes. Le ministère a dénoncé des « affirmations infondées » propagées par des « détracteurs du progrès ».
Dans un communiqué publié sur ses canaux officiels, la tutelle a précisé que le processus en cours est « inédit et maîtrisé », alliant « rigueur méthodologique » et « célérité sans précédent ». Une dynamique qui, selon le ministère, traduit la volonté ferme de la ministre Raïssa Malu de garantir un examen « crédible, équitable et transparent », en phase avec la vision du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi.
L’intelligence artificielle au cœur du processus
Contrairement aux accusations de précipitation, la rapidité observée est attribuée à l’intégration de l’intelligence artificielle, qui permet une correction à la fois efficace, fiable et objective. « Ce n’est pas la technologie qui précipite, mais bien celle qui structure, vérifie et optimise », précise le communiqué.
Selon le ministère, les résultats publiés sont le fruit d’un travail minutieux, loin du tumulte médiatique, mais témoignant d’une transformation profonde et silencieuse du système éducatif congolais.
Autre innovation : la décentralisation des centres de correction, avec le rapprochement des opérations de scannage vers les localités. Le nouveau système permettrait de scanner entre 80 et 160 items par minute, contre 8 à 16 copies auparavant, marquant un bond technologique significatif.
Cette correction assistée par IA optimise le processus, réduit le stress des candidats et évite les longues attentes liées à la publication des résultats.
En outre, les lauréats de l’Exetat 2025 pourront obtenir leurs diplômes électroniques via une procédure simplifiée et modernisée. Pour la ministre Malu, cette réforme est irréversible : « Le système éducatif congolais entre dans une nouvelle ère, portée par l’innovation, la transparence et la volonté politique », a-t-elle conclu.