Les épreuves de la 58e session des examens d’État ont officiellement débuté ce lundi 28 juillet 2025 sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. À Bukavu, dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1, les finalistes du secondaire ont répondu présents, malgré un contexte sécuritaire tendu depuis février dernier.
Pendant quatre jours, les élèves passeront tour à tour les épreuves de culture générale, de sciences, de cours d’option et de langues. Rien que pour la ville de Bukavu, 48 centres d’examen ont été ouverts pour accueillir les candidats issus de diverses écoles et filières.
À l’issue de cette première journée, les témoignages recueillis sur le terrain font état d’un déroulement globalement apaisé et bien organisé.
« Nous avons été bien encadrés à l’école. Aujourd’hui, nous avons passé la culture générale sans problème. Les questions étaient à notre portée », confie Alolwa David, élève au Collège Alfajiri.
Même son de cloche chez plusieurs candidats, bien que quelques remarques aient été formulées concernant certains sujets.
« Les examens se sont bien passés dans l’ensemble, mais certaines questions n’étaient pas totalement en lien avec la matière vue en classe », souligne Keith Busime, élève au Lycée Cirezi.
« Malgré l’insécurité qui a perturbé les cours, nous avons pu nous rattraper grâce aux séances de révision organisées par l’école. L’examen s’est déroulé dans le calme et avec une bonne surveillance », rapporte Mushagalusa Banonga, du Complexe Scolaire La Promesse.
Cependant, quelques couacs ont été signalés dans certains centres, notamment un retard au lancement des épreuves, qui a suscité une certaine inquiétude chez les élèves.
« Le retard enregistré ce matin a déconcentré certains camarades. On espère que cela ne se reproduira pas les jours suivants », a indiqué Nabintu Bahaya, candidate à Bukavu.
Pour cette session 2025, 44.339 candidats sont attendus dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1, répartis dans 111 centres d’examen, dont 48 rien qu’à Bukavu. Parmi ces finalistes, 22.290 sont des filles et 22.049 des garçons, issus des territoires de Bukavu, Kabare, Kalehe et Idjwi.
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Malgré les défis logistiques et sécuritaires, l’organisation de cette session s’annonce déterminée à garantir des examens crédibles et équitables pour tous les candidats.
Esther Baraka et Denise Neema