Intervenons-nous

L’organisation de défense des droits humains, le Cercle International pour la Défense des Droits de l’Homme et de la Paix (CIDDHOP), exprime son inquiétude face à la précarité de la vie des civils dans les zones sous contrôle du M23 depuis plus de deux mois. Cette alerte a été lancée le samedi 21 septembre 2024.

Kaniki Salomon, porte-parole de cette structure citoyenne, précise que les populations, en particulier celles du sud du territoire de Lubero, n’accèdent plus à l’aide humanitaire.

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Elles subissent également une baisse drastique des prix de leurs produits agricoles. Par exemple, un sac de farine de manioc, qui se vendait auparavant à 80.000 FC, ne vaut plus aujourd’hui que 15.000 francs congolais. Ce qui est difficile pour les agriculteurs.

D’autre part, les opérations d’importation et d’exportation des marchandises sont désormais paralysées en raison des taxes multiples imposées par les éléments du M23 sur toutes les factures d’achat. Ce phénomène empêche les acteurs économiques de fréquenter cette zone, ajoute-t-il.

Kaniki Salomon appelle le gouvernement congolais à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour récupérer les entités sous occupation de ces malfrats.

Il convient de rappeler que la partie sud du territoire de Lubero est occupée par les rebelles du M23-AFC depuis le 27 juin 2024.

Cette prise de contrôle s’est faite sans combat, durant une période de cessez-le-feu négociée par la médiation de l’Angola.

 La Rédaction

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