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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) disent avoir récupéré plus de 10 bastions de groupes armés du Sud-Kivu, lors des opérations militaires qui ont été menées sur différents fronts, au cours de l’année 2022.

Le Porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 sud Sud-Kivu, Lieutenant Marc Elongo, l’a dit dans un entretien accordé à l’ACP mardi 3 janvier à Uvira.

«Au cours de l’année 2022, plusieurs groupes armés dont les Maï-maï Kijangala et leurs alliés, le groupe armé Gumino-Twirwaneho, le FNL/Burundi, les Red-Tabara et autres ont été frappés par les forces loyalistes, les FARDC lors de différentes opérations militaires,» a-t-il indiqué.

Celui-ci précise que plusieurs localités et quartiers généraux de ces groupes armés ont été conquis dans les hauts plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga. C’est notamment à Namapa, Bijabo et Shakira Koweit occupés par le Gumino-Twirwaneho et Nabombi, jadis quartier général du général autoproclamé Nzambapema, aujourd’hui en cavale dans les forêts d’Itombwe, entre les territoires de Fizi et Mwenga.

«Actuellement on assiste  aux avancées des opérations. La Task force, composée des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des forces nationales de défense du Burundi (FNDB), est précisément dans les localités de Bijombo et Minembwe »,  a-t-il fait savoir, parlant  des opérations conjointes, dans ce secteur, qui visent la traque des  groupes armés locaux et étrangers. « La taskforce armées congolaise et burundaise a délogé le Front national de libération (FNL), un groupe armé burundais, à Nabombi et récupéré cette localité qui, jusque-là, est sous le contrôle de l’armée loyaliste,» a expliqué le Porte-parole militaire à l’ACP.

Selon lui, le grand défi c’est le terrain qui est très montagneux. Malgré cela, il rassure que les FARDC ne vont pas laisser cet « ennemi de la République » à l’aise, et il sera traqué jusqu’à son « dernier  retranchement ».

Le Porte-parole militaire a, en outre, appelé les groupes armés locaux à déposer les armes et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S),  initié par le Chef de l’État. À la population de ce secteur opérationnel, il a demandé également une franche collaboration avec l’armée, en dénonçant l’ennemi.

Pendant ce temps, c’est le retour au calme à Minembwe après les affrontements de la semaine dernière. Lors d’une adresse à la presse, le Porte-parole de la 33ème région militaire, Lieutenant-Colonel Dieudonné Kajibwami, a expliqué que la situation sécuritaire y était rendue critique, jeudi 29 décembre dernier à Masha et Evomi, mais pour l’instant, elle est sous contrôle des FARDC.

«Les éléments de la douzième brigade de réaction rapide ont repoussé l’attaque dont le bilan fait état de neuf morts et quinze blessés enregistrés dans le camp ennemi. Actuellement le moral des soldats est au beau fixe. Ils sont prêts à mater toute tentative de trouble ou de rébellion sur l’ensemble des huit territoires du Sud-Kivu,» a-t-il déclaré.

Le Porte-parole de l’armée a profité de cette occasion pour souhaiter plein succès aux jeunes venus de partout au Sud-Kivu, qui ont accepté de servir le pays sous le drapeau, à la suite de l’appel du Chef de l’Etat.

Jean Luc M.

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