Accès Humanitaire

Depuis plusieurs décennies, la partie Est de la République Démocratique du Congo enregistre nombreux cas de violences faites aux femmes et jeunes filles suite aux conflits et geurres. Pour une y faire face, plusieurs organisations locales, nationales ou encore internationales continuent avec la sensibilisation en vue de renverser la tendance, malgré la poursuite des affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles.

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Initiatives de Coopération et d’appui aux actions humanitaires et de développement (ICAHD) International est l’une des organisations qui soutiennent les activités liées à la protection et prévention des violences faites aux femmes et jeunes au pays. En marge de la compagne « 16 jours d’activisme », cette structure a exprimé ce jeudi 24 novembre, sa détermination de poursuivre le combat aux côtés des femmes et jeunes filles de la province.

Dans une note, l’organisation a fait savoir que les femmes et les filles sont les principales victimes des violences sexuelles, considérées comme arme de guerre par des groupes. Pour elle, ces actes sont de plus en plus recurents dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.

« Retenons que les violences basées sur le genre (VBG) constituent l’un des principaux problèmes de protection auxquels sont confrontées les personnes, les familles et les communautés touchées par les crises humanitaires à répétition au Nord Kivu .Les femmes et les filles sont les principales victimes des violences sexuelles, considérées comme arme de guerre par les groupes armés et, ces actes sont de plus en plus courants dans les zones affectées par les conflits (Nyiragongo, Rutshuru, Rwanguba).
Sensible à cette problématique, ICAHD international soutient cette campagne des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles pour un lendemain meilleur, sans violence dans l’Est de la RDC », soutient-t-elle.

Au même moment, Madame Nelly Kyeya, point focal du mouvement « Rien sans femmes », a déploré les actes ignobles qu’ont connu les femmes et filles au niveau du camp des déplacés de Kanyaruchinya, au Nord de la ville de Goma.

A l’en croire, plusieurs plaintes en matière de jetons dits jetons sexuellement transmissibles ont été enregistrées. Tout en condamnant ces actes inciviques, elle appelle à la responsabilité.

« Nous sommes entrain de voir déjà la non prise en compte des besoins spécifiques des femmes. Vous allez remarquer que le paquet de réponses déjà attribués aux femmes au niveau du camp de déplacés cause problème. Il y a des viols qui ont été enregistrés pendant la période des conflits et dans laquelle nous continuons à être. C’est une occasion pour nous de condamner ce qui se passe. Nous avons eu aussi à enregistrer quelques plaintes en matière des jetons, je dirai les fléau jetons sexuellement transmissibles. Donc avoir accès à certains endroits des déplacés qui commencent à être conditionner par certaines personnes de mauvaise foi. Et donc, c’est important, la protection de la femme et de la jeune fille dans cette situation est importante. Le fait que les femmes n’accèdent pas à certains font à ce que les jeunes filles soient exposées aux abus et exploitations sexuelles même par la communauté autre et les autres personnes même au sein du camp« , a fait savoir Nelly Kyeya.




Créée en 2015, ICAHD International est présente dans plusieurs pays pour assurer la protection et la résilience des communautés et groupes vulnérables victimes des crises. Oeuvrant aux côtés de l’agence des Nations-Unies pour les populations (UNFPA), ICAHD International met en œuvre actuellement un projet d’urgence axé sur l’amélioration de la prévention et de la réponse holistique aux violences basées sur le genre et aux exploitations, abus sexuels dans les territoires affectées par les crises humanitaires au Nord-Kivu et en Ituri.

Magloire Tsongo depuis Goma

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