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Des ressortissants de Lwiro réunis au sein de la LIGAARL [Ligue des Amis, Anciens et Ressortissants de Lwiro] disent dénoncer la spoliation du beach de Kaliba par des personnes «mal intentionnées,» au préjudice du Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro (CRSN) qui selon eux, occupait cette concession depuis l’époque coloniale.

Dans un communiqué rendu public, ces derniers disent avoir appris que ce beach « appartenant au CRSN-Lwiro est spolié par des personnes mal intentionnées », qui en empêchent la jouissance « paisible » du concessionnaire et des riverains qui bénéficiaient des services rendus par ce beach.

«En effet, depuis l’époque de l’IRSAC (Institut de Recherche Scientifique en Afrique Centrale) ce Beach était toujours réservé aux bateaux du Centre de Lwiro qui transportaient les chercheurs se rendant à Idjwi pour des raisons de recherches scientifiques ! En guise de rappel, c’est par là que les chercheurs sont passés pour semer les alevins de l’espèce appelée communément ‘’SAMBAZA’’ dans le Lac Kivu. Dans sa lettre du 9 février 2017, adressée au Secrétaire Général aux Affaires foncières, le Directeur Général du CRSN-Lwiro, In Hillo Tempore, avait dénoncé cette spoliation, mais sans succès !!! Dans cette même correspondance, il était précisé pourtant que les actes d’attribution de ce Beach datent du 11 décembre 1951,» indiquent-ils.

Les ressortissants de Lwiro affirment que ce terrain est donc du domaine public de l’Etat, et avait pour vocation de Faciliter les recherches sur le Lac Kivu pour la protection des espèces aquatiques, et assurer la surveillance des risques liés à la présence du gaz méthane et du dioxyde de carbone.

Ils demandent ainsi aux autorités provinciales de s’impliquer dans l’urgence, afiin de rétablir le CRSN-Lwiro dans ses droits.

«Nous demandons au Gouverneur de Province, au Président de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu et aux autorités de la Circonscription foncière de Kabare, de s’y impliquer urgemment pour réhabiliter le Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro dans ses droits, en déguerpissant les occupants de mauvaise foi de ce terrain abritant le beach de Kaliba qui appartient au CRSN-Lwiro depuis l’époque coloniale,» plaident-ils.

Les ressortissants de Lwiro promettent également de ne ménager « aucun effort » pour que le beach de Kaliba revienne entièrement entre les mains de l’Etat congolais, via son Ministère de la Recherche scientifique.

Museza Cikuru

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