L’organisation SAJECEK/forces vives déplore la situation d’insécurité qui se perpétue en province du Sud-Kivu. Au cours du mois d’août 2022, cette structure a répertorié 27 personnes tuées, et 44 maisons attaquées par des bandits armés.
Dans son bulletin mensuel, cette structure indique que le territoire de Fizi compte à lui seul 10 personnes tuées. Par ailleurs, parmi les 44 maisons attaquées, plus de la moitié sont également dans la ville de Bukavu.
«L’insécurité se cristallise au Sud-Kivu. L’attaque de maisons par des bandits armés et les tueries ont marqué la situation d’insécurité dans la province du Sud-Kivu telles que l’indiquent les statistiques ci-dessous. Au total 27 personnes ont été tuées au cours du mois d’août dernier. Le même nombre a été enregistré durant le mois de juillet passé. Le territoire de Fizi a été l’entité la plus touchée avec 10 cas. Une hausse d’attaques de maisons de paisibles citoyens se fait observer pendant ce mois d’août. 44 maisons ont fait l’objet d’attaques contre 35 au mois de juillet. La ville de Bukavu occupe la première position avec 23 maisons attaquées,» indique SAJECEK dans son bulletin mensuel.
En plus de ces personnes tuées, SAJECEK/forces vives fustige le kidnapping de 7 civils, et rapporte 4 cas de justice populaire au cours de ce même mois.
«En ce qui concerne le braquage de véhicules, on note une diminution significative pendant le mois d’août. Un seul cas a été répertorié contre 17 au mois de juillet. 7 cas d’enlèvements ont été enregistrés contre 13 cas au mois de juillet dernier. Le recours à la pratique de justice populaire continue à s’observer au Sud-Kivu. 4 cas ont été enregistrés contre 5 au mois de juillet,» indique-il.
SAJECEK/forces vives recommande aux services de sécurité de se réunir afin de trouver les solutions au problème d’insécurité qui perturbe la vie de la population dans la province du Sud-Kivu. Pour cette structure, des moyens financiers devraient accompagner les mesures « coercitives » qui seront prises, en vue de mettre fin à cette situation.
Museza Cikuru