Le monde entier a célébré ce vendredi 22 avril 2022, la journée internationale de la terre nourricière. A cette occasion, Club des Auditeurs des Droits de l’Homme (CADH), une organisation œuvrant pour la défense des droits humains et la protection de la nature au Nord-Kivu, appelle à la protection de l’environnement en RDC, afin de lutter contre les changements climatiques.
A l’issue d’une conférence organisée par la branche de l’organisation Africa Coal Network dans la ville de Goma, Mapendo Kusudi, est revenue sur la thématique du jour : « Investir dans la terre revient à investir dans les énergies renouvelables, et laisser l’usage du charbon et les énergies fossiles ».
Selon elle, ce combat des organisations du secteur de la protection de l’environnement, est consécutif à l’observation ce temps des changements climatiques et d’autres perturbations environnementales, provoquées par les activités humaines.
C’est notamment celles qui touchent à la biodiversité comme la déforestation, le changement d’affectation des terres, l’agriculture et l’élevage intensifs, ou encore le commerce illégal des espèces.
« Cette journée est importante pour le CADH. La journée internationale de la terre nourricière sert à nous faire réfléchir sur la terre que nous sommes appelés à garder et entretenir. Le CADH en profite pour définir les stratégies pour la protection de l’environnement », a indiqué Mapendo Kusudi.
L’édition 2022 de la journée internationale de la terre nourricière est la première de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Plus ces derniers sont sains, plus la planète et ses habitants sont en bonne santé.
Pour l’ONU, il est actuellement important que toute la population insiste sur le passage à une économie plus durable qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Les Nations-Unies considèrent qu’assurer une harmonie avec la nature et la terre n’est plus uniquement souhaitable, mais nécessaire.
Magloire Tsongo depuis Goma