Intervenons-nous

La province du Sud-Kivu reste confrontée à une insécurité « grandissante et permanente ». C’est ce qu’indique la Synergie des Associations des jeunes pour l’éducation civique, électorale et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu (SAJECEK) dans son bulletin-surprise, qui précise qu’au moins 24 personnes ont été tuées par des bandits armés au cours du seul mois de mars 2022, en province du Sud-Kivu.

A en croire SAJECEK, 11 cas d’enlèvement ont aussi été enregistrés au cours de ce même mois.

En plus des véhicules braqués par des hommes armés, l’on note également des cas de justice populaire dans certains territoires de la province et dans la ville de Bukavu.

SAJECEK indique que le territoire d’Uvira occupe la première position avec 6 personnes tuées, suivi du territoire de Mwenga avec 5 personnes tuées.

En ce qui concerne les maisons attaquées, 27 cas ont été enregistrés sur toute l’étendue de la province. La ville de Bukavu a été la plus touchée avec 9 maisons attaquées.

«Au cours du mois de mars dernier, on n’a noté la montée de braquages des véhicules. 23 véhicules ont été la cible des malfaiteurs.  Le territoire de Kabare est le plus concerné avec 18 cas répertoriés,» ajoute cette structure.

SAJECEK-Forces vives estime qu’il est temps que les autorités investissent des moyens suffisant dans ce secteur, afin que la population retrouve la sécurité.

«Des plans et des stratégies sécuritaires devraient être mis en place afin de contenir cette insécurité qui est devenue endémique au Sud-Kivu,» indique SAJECEK.

Héritier Bashige M.

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