Au moins une personne a été tuée dans le site minier de Ndilo Kakongya ce samedi 5 février 2022. C’est un site situé à au moins 8 kilomètres de Kigulube dans le groupement de Bamuguba Sud en territoire de Shabunda au Sud-Kivu.
Selon l’organisation « Action pour la Restauration de la Paix et la Justice » (ARPJ), tout commence avec l’arrivée d’au moins 17 éléments de la Police de Mine, 9 éléments de la Police de Proximité et 15 éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour une mission dans ce site vers 9 heures.
Ces éléments des Forces de défense et de sécurité avait comme objectif de mettre hors du site tous les exploitants artisanaux, selon l’organisation. Une décision qui n’a pas été acceptée par la population locale du clan Lwito et ses alliés.
En colère, des habitants se sont opposé à la mesure avec les armes blanches en mains en s’attaquant au couple FARDC-PNC, explique Dicky Johnson Kyoni, Point Focal ARPJ Shabunda.
C’est là que ces éléments des Forces de défense et de sécurité ont tiré sur des manifestants.
Bilan provisoire, selon l’ARPJ : deux personnes décédées et quatre blessés graves.
« Pour l’instant on compte le bilan provisoire de deux morts et quatre blessés grave. La Société civile de Kigulube demande aux autorités de s’impliquer car la population risque de périr », dit-il.
La Société civile de Shabunda que représente Me Joseph Mpeseni dit avoir appris cet incident au site minier Ndilo Kakongya.
Au téléphone de laprunellerdc.cd, il affirme que pour l’instant, un seul corps est arrivé dans le village pour enterrement, selon des informations lui parvenues.