La coordination de la Société Civile forces vives de la ville de Goma a réagi après l’annonce des mesures relatives au couvre-feu dans les villes de Beni, Butembo et au chef-lieu du Nord-Kivu.
D’abord , la structure a constaté que en dépit de la gestion militaire de la province du Nord-Kivu, l’insécurité bat toujours record dans plusieurs coins de Goma.
A en croire Marrion Ngavho, son président; la population locale vit les embouteillages et accidents; aux heures matinales et vespérales dans la ville avec une démographie très élevée.
Dans cette ville qui partage les limites avec le Rwanda, l’on observe les kidnapping des populations dans la ville et les périphéries; les cambriolages des unités commerciales et tueries de personne le jour comme la nuit; les vols à mains armées, les extorsions et banditisme de gang et enfants de rues dans la ville; et les tracasseries policières et militaires avant les heures prévues pour le couvre-feu.
La société civile craint également le risque de pénétration des mouvements terroristes dans la capitale du Nord-Kivu. Face à cette menace, la société civile appelle le Gouverneur militaire du Nord-Kivu de considérer plutôt 21 heures comme début effectif du couvre-feu pour les motos , véhicules et les personnes en voyage pédestre; au lieu de 19 heures comme annoncé.
Au même moment, elle souhaite la mise en place d’une unité formée et équipée pour organiser le couvre-feu, les bouclages dans les quartiers et contrôle réguliers des frontières nationales et territoriales de la ville de Goma.
Pour rappel, le lieutenant-General Constant Ndima Kongba Gouverneur du Nord-Kivu a, lors du briefing à la télévision nationale; ramené le couvre-feu à 19 heures dans la ville de Beni et 20 heures à Butembo ainsi qu’à Goma.
Il avait au même moment annoncé le checkpoint, l’organisation des bouclages, des patrouilles pédestres et motorisées des éléments de la police.
Magloire Tsongo, depuis Goma