Norbert Basengezi Katintima, notable du Sud-Kivu, s’est exprimé sur la liberté provisoire dont Vital Kamerhe a bénéficié ce lundi 6 décembre 2021, devant la cour de cassation.
Norbert Kantima qui dit avoir eu des échanges avec Vital Kamerhe à la veille de cette libération, salue l’espoir et la patience qui ont caractérisé Vital Kamerhe durant toute sa période d’incarcération.
Selon lui, son optimiste couplé à une chambre de prière, on beaucoup joué pour que l’ex-directeur de cabinet du chef de l’Etat soit libre aujourd’hui, quoi que provisoirement.
«Cher Vital Kamerhe, hier dimanche 5 décembre 2021, nous avons passé ensemble 3 heures d’échanges à Nganda. Dans l’amour fraternel qui nous a toujours caractérisé et ce malgré les épreuves de la vie, nous nous sommes séparés avec beaucoup d’optimisme et d’espoir quant à votre libération. Quoique provisoire, cet optimisme, cet espoir, cette patience et cette chambre de prière ont été bénéfiques pour être libre aujourd’hui,» écrit Katintima à Vital Kamerhe.
Tout en remerciant Dieu, Norbert Katintima remercie également le Premier Magistrat de la République, Félix Tshisekedi, et la justice congolaise, qui selon lui viennent en ce moment de libérer provisoirement son frère de Walungu, afin qu’il puisse retrouver les siens.
«A nos populations de Goma, de Bukavu, de Walungu et de partout ailleurs, nous disons merci pour la prière, l’accompagnement et la maturité dont elles ont fait montre durant cette épreuve. Continuons dans cet élan de prière pour que le provisoire soit bientôt définitif,» exhorte l’ancien Vice-Président de la CENI.
Contexte
Vital Kamerhe est détenu depuis avril 2020 dans le cadre du Procès lié aux travaux des 100 jours du Président Tshisekedi.
Il avait été condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics. Une accusation toujours rejetée par lui et des millions des congolais qui soutiennent sa lutte. Au second degré, le juge avait réduit sa peine à 13 ans.
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Depuis le début de la procédure judiciaire en son encontre, la liberté provisoire avait toujours été refusée à cet ancien Président de l’Assemblée Nationale et ancien Directeur de Cabinet du Président Tshisekedi.
Depuis, des voix s’élèvent pour dénoncer un « procès politique » et « téléguidé » de l’étranger.