Intervenons-nous

L’inspecteur Général de finances Jules Alingete a déclaré ce samedi 23 octobre 2021 que des dépassements budgétaires observés dans plusieurs institutions du pays dont la Présidence de la République, ne constituent pas un détournement ni même un acte de mauvaise gestion, dans le chef des responsables de ces institutions.

Dans une séance de briefing organisée par le Ministère de la communication, Jules Alingete Key a indiqué que conformément à l’article 29 de la loi des finances publiques, ces dépassements sont des paiements en urgence. Donc, leurs auteurs ne sont passibles d’aucune sanction.

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Disons que les dépassements budgétaires sont régulièrement signalés dans plusieurs institutions du pays depuis plusieurs mois.

Les dépenses de la présidence de la République ont été évaluées à 507 545 837 190 de CDF (248,675 millions de USD au taux budgétaire de 2041 de CDF) sur des prévisions linéaires plafonnées à 239 779 698 689 de CDF (117,481 millions USD) en septembre 2021, soit un taux de dépassement de 111%, selon les données du ministère du Budget.

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Les dépenses au sénat ont connu un dépassement de 34%, alors que la primature non plus n’a pas été en reste.

Judith Maroy 

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