Le député National, Moïse Nyarugabo demande aux autorités congolaises de rompre le silence sur la question des violences à répétition dans les hauts et moyens plateaux de Fizi dans la province du Sud-Kivu en initiant des opérations militaires de grande envergure.
L’élu du territoire d’Uvira l’a dit mardi 19 octobre à Kinshasa au cours d’un point de presse où il a dénoncé les multiples attaques menées par plusieurs groupes armés Maï-Maï et qui occasionnent souvent des morts, des déplacés et des pillages systématiques des biens des communautés vivant dans cette partie de la province du Sud-Kivu.
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Nyarugabo note que des milliers des villageois Banyamulenge qui fui la dernière attaque du 15 octobre 2021 vers Baraka ont été ‘’lapidés et dépouillés de leurs biens. Des villages ont été brulés, plusieurs personnes prises en otage et de nombreuses têtes de vaches emportées.
Face à cette situation alarmante, Moïse Nyarugabo appelle le gouvernement à réagir au plus vite pour mettre un terme à ce qu’il qualifie ‘’nettoyage ethnique’’ et ‘’rompre’’ le silence sur les violences.
Sur un ton grave, le député Nyarugabo pense qu’il y a une certaine ‘’complicité’’ entre les autorités, l’armée et les groupes Maï-Maï Yakutumba, Biloze Bishambuke, Toronto et autres qui ‘’pullulent et massacrent la population Banyamulenge au Sud-Kivu’’.
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A cette même occasion, Nyarugabo avance le bilan d’au moins cinq cents villages brûlés depuis le début de ces violences, des personnes tuées, d’autres prises en otage. A cela s’ajoute, selon Nyarugabo 48.000 têtes de vache emportées.