La Dynamique Communautaire pour la Cohésion Sociale et le Développement (DYCOD-RDC), recommande une nouvelle approche avec des acteurs crédibles pour trouver des solutions durables à la crise qui secoue les régions des Moyens et Plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga dans le sud du Sud-Kivu.
C’est ce qu’on peut noter dans un communiqué signé par son Coordonnateur Provincial Nicolas Kyalangalilwa à la suite des récents affrontements survenus à Bibokoboko et environs ayant occasionné des victimes civiles et des centaines de familles des déplacés.
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La DYCOD dit être sérieusement préoccupée par la montée des tensions communautaires et la situation « sulfureuse » qui prévaut dans les Hauts et Moyens Plateaux (les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga) ces dernières années.
La DYCOD condamne par la même occasion les comportements violents contre des déplacés de la communauté banyamulenge à Baraka.
« Il s’observe d’une part, une escalade des combats entre miliciens qui résultent en des déplacements massifs des populations et d’autre par une radicalisation des discours de part et d’autres des parties aux conflits. La DYCOD-RDC/SK condamne avec la dernière énergie les dernières attaques du 14 octobre 2021, contre des citoyens congolais fuyant les affrontements entre miliciens à Bibokoboko et cherchant refuge dans la ville de Baraka. Ces citoyens congolais ont fait l’objet des attaques, des menaces ainsi que des chants humiliants et dégradants par quelques jeunes « inciviques » de la ville de Baraka simplement parce qu’ils appartiennent à la tribu banyamulenge. », dit ce communiqué signé par Kyalangalilwa Nicolas.
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Pour cette structure, ces agissements sont à décourager et ne doivent plus jamais se répéter surtout envers une population déplacée qui a tout perdu. Elles ne contribuent pas à résoudre le problème de cohésion qui est la base de toute cette tension dans cette région.
« La DYCOD-RDC/SK invite la société civile dans sa diversité, les leaders religieux, la notabilité et autorités de la Ville de Baraka à prendre leur responsabilité afin de démontrer leur hospitalité et compassion légendaire en accueillant ces familles démunies et déplacées qui en ce moment où elles n’ont nulle part où aller. Elle réitère son appel aux autorités provinciales et nationale, à la MONUSCO ainsi qu’aux partenaires technique et financier sur la nécessite de relancer sous une nouvelle approche, les dialogues entre les peuples de cette zone pour mettre fin une fois pour toute à cette situation d’instabilité dans cette région qui a plus que trop duré, causant une crise humanitaire de grande envergure et ayant le potentiel d’embraser la sous-région. Il faudra remettre en question toutes les différentes interventions menées dans cette zone ces dernières années. Une nouvelle approche avec des acteurs crédibles s’impose pour trouver des solutions durables aux problèmes de cohésion dans cette partie de la république. » suggère-t-elle.
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La DYCOD dit aussi inviter les différentes communautés vivant dans cette zone au calme et à l’apaisement afin d’éviter toute escalade et dérapage potentiels.
« Il revient aux leaders et notables de ces coins d’inviter les peuples à la promotion de la paix, la cohésion sociale et au vivre ensemble. En attendant les actions qui seront initiées par les autorités sous l’appui de la MONUSCO ainsi que d’autres partenaires technique et financier, la DYCOD-RDC/SK, invite la société civile des Hauts et Moyens Plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga, à multiplier les efforts tendant à la construction d’une meilleure cohésion entre les communautés présentes dans cette entité. », estime cette organisation.