A l’occasion de la journée internationale de la paix le 21 septembre 2021, le projet ProPaix de la GIZ a organisé à Bukavu pendant 3 jours, des assises d’échange d’expériences avec ses partenaires, qui sont une dizaine d’organisations de la Société Civile.
Dans un Communiqué de presse publié jeudi 23 septembre 2021, l’ONG internationale indique que cet échange avec ces acteurs de la société civile vise à comprendre sommairement le contexte de travail, et définir les stratégies de synergie de mise en œuvre des activités de ce projet, au profit de la stabilité de l’Est de la RDC.
«Il s’agit de l’Association des femmes pour de médias (AFEM), La Dynamique des femmes juristes (DFJ), Solidarité des femmes activistes pour la défense des droits humains (SOFAD), Living Peace Institute, le Réseau femmes pour les droits et la paix (RFDP), la Fondation Panzi, le Caucus des femmes, la Commission diocésaine justice et paix (CDJP), Action pour la paix et la concorde (APC), le Groupe Jérémie, Radio Maendeleo, Heal Africa, Programme de secours aux vulnérables et sinistrés (PSVS). La GIZ étant une entreprise fédérale Allemande de la coopération internationale pour le développement exécute plusieurs projets en RDC dont celui pour la promotion de la paix et de la stabilité à l’Est de la RDC, ProPaix,» renseigne Alexander Otto, Conseiller technique principal du projet ProPaix.
Celui-ci fait savoir que ce projet a commencé depuis 2018 avec le financement du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement d’Allemagne (BMZ). Les activités dudit projet sont exécutées essentiellement dans les zones affectées par le conflit, précisément dans les provinces du Sud-Kivu, Nord Kivu et Ituri.
«Dans son premier champ d’action, au regard de la situation sécuritaire à l’Est de la RDC en collaboration avec l’Unité d’appui à la stabilisation de la Mission des Nations Unies en RDC (Monusco), il y a une meilleure expertise de l’intégration des perspectives locales dans la planification et la mise en œuvre de la stratégie de stabilisation (ISSSS). Dans son deuxième champ d’action, aux côtés de ses partenaires, organisations de la société civile et des radios communautaires, le projet ProPaix travaille sur les questions des droits humains, les violences sexuelles et celles basées sur le genre, du journalisme de paix, de la résolution pacifique des conflits et de la promotion du genre. Ces différents partenaires reçoivent de l’appui technique et financier pour développer des approches de promotion de la paix et étendre leur portée et leur efficacité sur terrain,» renseigne l’organisation.
C’est dans ce cadre que le projet ProPaix rend disponible des fonds pour les recherches nationales et internationales par le biais d’un accord de subvention, qui entreprend des analyses de contexte et de conflit dans des points chauds, sélectionnés avec la participation d’expertes et d’experts locaux.
Il soutient également la Fondation Panzi dirigée par le prix Nobel de la paix Dr Denis Mukwege avec la mise en œuvre d’un projet de prévention et réponse aux violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG).
«Le projet soutien de la construction de 7 cliniques juridiques, avec comme éléments clés le conseil légal, l’aide juridique gratuite, l’appui psychosocial, la prise en charge médicale et la réinsertion socioéconomique des survivantes. Également, ProPaix appuie le programme transversal de prévention des VSBG de la Fondation Panzi dit « BADILIKA », explique Alexander Otto.
Depuis 2019, le projet ProPaix a mis en œuvre 26 projets au Sud-Kivu et au Nord-Kivu, en appuyant 23 partenaires de la société civile (15 organisations et 8 radios communautaires), avec un accent sur le renforcement de leurs capacités, comme un aspect clé du travail avec les partenaires du projet.
À l’issu de ces assises de Bukavu, le projet ProPaix et ses partenaires ont réitéré leur engagement, à promouvoir la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC.
Jean-Luc M.