En mission de travail au Sud-Kivu pour un état de lieux des droits humains depuis ce vendredi 30 juillet 2021; Albert Fabrice Puela, Ministre des droits humains, est appelé à visiter la prison centrale de Kalehe et celle de Kabare.
Une demande formulée par Me Pascal Mupenda, défenseur des droits humains en province. Cet activiste pense que le ministre des droits humains devrait tout faire pour rencontrer des défenseurs des droits humains; capables selon lui, de lui fournir des informations réelles sur la situation générale.
Aussi, Pascal Mupenda demande au Ministre de ne pas clôturer son séjour dans la province sans se rendre dans ces maisons carcérales; où les conditions de détention sont selon lui, inhumaines.
« Nous espérons que vous allez échanger avec les gens et ONGDH capables de vois donner les vraies informations; en rapport avec la situation des droits humains. A la limite, palper au moins les conditions carcérales à la prison de Kabare et Kalehe, » a-t-il écrit sur Twitter.
Cette demande du directeur des programmes au sein de l’ONGDH Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI); vient s’ajouter à plusieurs autres déjà formulées par les activistes des droits humains du Sud-Kivu; qui dénoncent chaque fois les mauvaises conditions de détention dans les prisons du Sud-Kivu.
En ce qui est de ces deux maisons carcérales citées par exemple, des cas de décès par manque de nourriture ou de médicaments y sont régulièrement rapportés.
La fois passée, des détenus entre la vie et la mort ont passé des journées, allongés à même le sol, des suites de la faim dans la prison centrale de Kalehe.
L’autre problème qui guette les prisons de la province du Sud-Kivu, c’est la surpopulation. Des prisons conçues pour une capacité d’accueil de 100 à 200 personnes en comptent actuellement près de 1.000.
Plusieurs fois, des cas de torture y sont aussi rapportés; soit par des agents commis à la garde, soit par des détenus entre eux-mêmes.
Des activistes espèrent donc que visite du Ministre des droits humains Fabrice Puela; permettra de trouver une décision pour mettre fin au calvaire de ces détenus.
Bertin Bulonza