La Nouvelle Dynamique de la Société Civile en RDC (NDSCI) demande aux confessions religieuses de rendre public les noms des acteurs; qui profèrent des «menaces et autres intimidations» contre elles, dans le cadre de la désignation de leurs candidats à la Commission électorale CENI.
Dans une déclaration rendue publique, cette structure citoyenne estime que taire l’identité de ces individus; serait prise comme une «lâcheté» de la part des chefs des confessions religieuses.
«La NDSCI est extrêmement préoccupée par les alertes faites par le représentant des confessions religieuses; faisant état des fortes pressions, menaces et autres intimidations dont ils seraient victimes de la part de certains acteurs politiques véreux; qui ne sont téléguidés que par leurs intérêts égoïstes et partisans. Face à ces accablantes révélations, la NDSCI invite les responsables des confessions religieuses à briser le glas; en mettant à la place publique les noms et qualités de tous ces acteurs qui s’évertuent à torpiller ce processus à travers des menaces et autres intimidations. Un mal reste mal et mérite d’être dénoncé sans aucune réserve; taire l’identité de ces individus serait prise comme une lâcheté de la part de nos pères spirituels,» dit le communiqué signé par le Président national de la NDSCI, Jean-Chrysostome Kijana.
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La NDSCI demande par ailleurs aux confessions religieuses à privilégier le consensus, en désignant des hommes et des femmes d’une probité «irréprochable»; et qui seraient réellement en mesure de faire respecter le choix et la volonté du peuple congolais. «Et non des acteurs qui seraient à la solde d’une certaine classe ou famille politique,» estime cette structure.
«La NDSCI met en garde tous ces acteurs qui, au lieu de se mettre résolument au travail pour l’amélioration des conditions sociales des citoyens; se complaisent de proférer des menaces et à étouffer par des méthodes obsolètes toute voix discordante. La pensée unique ne sera plus jamais possible dans ce pays de Lumumba et Kimpa vita,» prévient-elle.
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Signalons que vendredi dernier, les Confessions religieuses ont dénoncé des « pressions, intimidations et menaces » dont elles sont victimes de la part du pouvoir en place, alors qu’elles s’apprêtent à désigner leurs candidats à la Commission électorale CENI. Selon elles, cette façon de faire est un « manque de respect » envers les Chefs des Confessions religieuses, et un « abus du pouvoir. »
Museza Cikuru