Intervenons-nous

Des voix se lèvent actuellement pour demander la levée immédiate de la décision décrétant le couvre-feu d’une durée de 4 jours; instauré par le  Gouverneur intérimaire du Maniema.

Cela fait suite à des dérapages observées dans le chef des forces de l’ordre, qui selon eux s’adonnent à des tracasseries et violations des droits humains; d’autres indiquent que ces violations sont liées à une sorte de collaboration qui s’installe entre les forces de l’ordre et des bandits opérant pendant les heures tardives et qui insécurisent les habitants.

 » Les policiers ainsi que les militaires au lieu de nous protéger avec nos biens se mettent plutôt à rançonner et parfois frapper et blesser les paisibles citoyens pendant la nuit » s’inquiète une victime qui a requis l’anonymat.

Pour d’autres habitants interviewés, le couvre-feu ne peut constituer un moyen pour résoudre le problème d’insécurité mais ne fait que l’amplifier au contraire.

« Nous demandons la levée immédiate de cette décision qui ne rencontre pas l’attente de la population, parce que dans un passé récent les jeunes de Basoko ont perdu l’un de leur pendant le lancement de troisième vague de COVID-1; un policier aurait tiré une balle réelle sur le jeune est ce dernier était mort sur place. Au lieu de continuer à enregistrer le nombre de morts orchestrés par les agents de l’ordre, il est encore grand temps de revoir la décision du Ministre. Déjà nous enregistrons plusieurs violations des droits humains entretenues par les policiers et militaires pendant ces deux jours que vous avez décrété. » a dit Fabrice Pinganayi, un jeune leader.

Lire aussi: Maniema :  le Gouverneur décrète un couvre-feu de 4 jours à partir de 20 heures à Kindu

Cependant ces derniers lancent un appel à toute la population de collaborer avec les autorités étatiques afin de les aider en l’accomplissement de leur mission régalienne de protéger la population et ses biens.

« Chers frères et sœurs, aidons l’Etat à remplir son rôle régalien celui de protéger la population avec leur biens pas les abandonnés aux abris de la violence. Il est temps que les choses changent pas pour imposer un régime dictatorial à la population »  a-t-il poursuivi.

Djunga Bora Rémy, depuis Kindu

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