Les navigants réunis au sein de l’Association des Navigants sur le Lac Kivu (ANALAKI asbl) viennent de saisir le Gouverneur de province; afin que celui-ci puisse mettre fin aux multiples cas de naufrage, enregistrés ce dernier temps sur le Lac Kivu.
Dans un mémorandum adressé à l’autorité provinciale ce jeudi 10 juin 2021; l’ANALAKI dit être au regret des multiples cas de naufrages répétitifs sur le Lac Kivu, sans le moindre effort des autorités. Il dit avoir mené une étude, dont les résultats ont démontré que les problèmes qui causent en grande partie les accidents sur le lac Kivu; sont liés au non-balisage de la route de Navigation, en clair le manque de signaux lumineux à des récifs dangereux.
C’est entre autres, les Ports qui ne sont pas dragués, à plus ou moins 1 kilomètre de rive de Nyamoma; et où il y a des roches invisibles qui nécessitent une Balise.
Selon ANALAKI, entre l’île d’Ibinja et Birava il y a aussi le manque des signaux lumineux; et l’existence des chenailles entre Birava et la Carrière Ludjo, ou encore l’îlot de Changuli, où selon l’ANALAKI, des échouements sont très fréquents.
Les navigants signalent que dans la bifurcation de Kabonde et Ibuza, un problème de signalisation s’y pose et occasionne des échouements. Autres lieux qui nécessitent les panneaux de signalisation, ce sont îlots de Birhende communément appelé Bisangasaba, et Kitanga.
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A ces problèmes s’ajoutent le manque de la capacitation des certains conducteurs des embarcations en bois et engins flottant; et le manque de connaissances en matière de la navigation pour certains agents des services étatiques et de l’ordre.
L’ANALAKI note également la « négligence » dans l’inspection des embarcations en bois et des engins flottant, par les services compétents; mais aussi les pécheurs qui pêchent dans le chenal étroit des bateaux; notamment à Kabonde-Changuli, le tronçon Birava-Carrière, et le baie du port Aganze-SNCC.
Il y a aussi le problème des arrestations « arbitraires » dont les membres de l’ANALAKI disent être victimes très souvent; de la part des agents de la force navale.
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Pour diminuer les cas de naufrage sur le Lac Kivu, l’ANALAKI demande au Gouvernement provincial et aux services compétentes; de baliser la route de navigation, interdire les pêcheurs qui pêchent dans le chenal étroit des bateaux; et instruire aux agents de la force navale de s’abstenir d’arrêter les navigants.
Elle propose également l’organisation des ateliers de formation des formateurs en matière de la navigation; le recyclage régulier des navigants et les agents des services étatiques dans le domaine de la navigation lacustre; mais aussi interdire aux embarcations en bois de transporter les personnes dépassant le nombre inscrit sur leurs titres de sécurité.
L’ANALAKI propose enfin aux autorités d’exiger le port des gilets de sauvetage pour les passagers dans les embarcations en bois et les engins flottants; et disponibiliser un moyen de transport efficace pour les populations riveraines du Lac Kivu.
Bertin Bulonza