La Société Civile du Sud-Kivu propose la restauration du deuxième tour de l’élection présidentielle en RDC, car selon elle, il renforce la légitimité démocratique du Président élu.
Elle l’a dit ce jeudi 20 mai à travers une Note de plaidoyer adressée au Président du Bureau de l’Assemblée Nationale; dans le cadre des réformes électorales en discussion à la chambre basse du Parlement depuis le début de la session de mars 2021.
Cette structure propose également d’élaguer la question de vote des congolais de l’étranger; étant donné que selon elle, nombreux acquièrent la nationalité étrangère; en violation de l’unicité et l’exclusivité de la nationalité congolaise.
«Dans le même ordre d’idée élaguer la question d’enrôlement des congolais de l’étranger par rapport à la loi sur l’identification et l’enrôlement des électeurs;» soutient Adrien Zawadi, Président du Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu, lors d’un point de presse tenu à Bukavu.
La Société Civile propose qu’une obligation légale soit faite aux élus d’exercer sans interruption le ¾ de leur mandat au sein des assemblées législatives. Selon elle, c’est pour permettre aux députés d’exercer le mandat leur confié par le peuple, car propose-t-elle; la nomination au Gouvernement et autres fonctions publiques, devra être réservée davantage aux technocrates.
Elle propose également d’organiser l’élection des Gouverneurs et Sénateurs au suffrage universel direct.
«Cela afin de permettre à la population de ne pas être prise en otage par les députés d’une part car complices de l’Exécutif provincial et d’autre part éviter des motions de défiance purement alimentaire et qui déstabilisent les institutions provinciales. Cela étant, il faudra renforcer la question de responsabilité de l’exécutif provincial par une loi particulière; en tenant compte du contrôle parlementaire qui doit être maintenu et élargi lorsque le gouverneur est mis en cause,» dit la Société Civile.
Museza Cikuru