Intervenons-nous

Deux corps sans vie des jeune hommes d’environ 18 et 19 ans; ont été retrouvés ce lundi 17 mai 2021. L’un sur la rivière Mulongwe en territoire d’Uvira et l’autre dans un trou; à Mboko centre, en secteur de Tanganyika, territoire de Fizi; au Sud-Kivu.

D’après la Société civile de Tanganyika, la surconsommation des boissons fortement alcoolisées serait à la base de la mort de ce jeune homme de Mboko. 

« Le corps sans vie d’un jeune garçon nommé Faraja Msombwa, âgé de 19 ans a été retrouvé dans un grand trou ce lundi  17 mai 2021 à Mboko centre; chef-lieu du secteur de Tanganika , Groupement de Babungwe-nord. La cause de cette mort n’est pas encore bien connue mais certaines sources parlent de l’excès de consommation de la boisson fortement alcoolisée » dit-elle. 

De l’autre côté d’Uvira, des sources de la Société civile indiquent que le corps retrouvé sur la rivière Mulongwe serait d’un présumé voleur tué par des habitants en colère. Ils l’auraient appréhendé et tué la nuit du dimanche 16 mai; avant de le jeter dans la rivière Mulongwe. Ce corps avait des signes de torture sur le visage.

Lire aussi: Uvira : un corps sans vie découvert au quartier Rombe 2

« Un corps sans vie vient d’être découvert le matin de ce lundi 17 mai près de l’abattoir; sur la rivière Mulongwe. La victime serait un présumé voleur lynché par des habitants la nuit qui l’aurait jeté dans la rivière. Il serait un habitant du quartier Kakombe, dans la ville d’Uvira » dit Kiza Tiniko, le Président de la Jeunesse de Kavimvira (Uvira).

Information confirmée par André Byadunia Mashaka, Coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise axe Sud; qui évoque même un nombre de deux corps sans vie retrouvé à Uvira. Concernant le deuxième corps, il parle d’un vigile sans en donner des détails.. Ce qui porterait  à trois le nombre des corps sans vie retrouvés à Uvira et Fizi. 

La situation sécuritaire en province et dans la partie sud du Sud-Kivu en particulier reste très préoccupante. Il ne se passe pas 24 heures sans enregistrer des cas d’attaque armé,  vol, tueries…

Des autorités sont de temps en temps appelé à restaurer la paix et assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. 

Judith Maroy

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