Le caucus des députés provinciaux élus du territoire de Mambasa (Ituri), plaide pour qu’un changement soit opéré à la tête des troupes en opération contre des rebelles d’allied Democratic Forces (ADF), dans les chefferies de Babila-Babombi, Wakese-Vonkutu, Banyali-Chabi et Boga.
Ces élus souhaite voir ces troupes être commandés par la zone opérationnelle de l’Ituri et non du secteur operationel Sukola 1 (Nord-kivu), qui tarde d’intervenir en cas d’attaque des rebelles.
Ils l’ont dit ce week-end, au cours d’une séance d’échanges avec le gouverneur militaire de l’Ituri, récemment nommé par le chef de l’État à la tête de cette province en proie à l’insécurité depuis des années.
«Nous avons fait savoir au gouverneur militaire de l’ituri, que la chefferie de Babila-Babombi, aujourd’hui en proie des ADF, qui tuent, pillent et incendie des maisons des civils dans cette partie de Mambasa sans être presque inquiéter. C’est ainsi que pour plus d’efficacité dans les interventions, nous avons demandé que la chefferie de Babila Babombi, chefferie des Wakese-Vonkutu, Banyali-Chabi et Boga ,soient placé sous le commandement du secteur opérationnel de l’Ituri et non Sukola. Car Sokola 1 intervient avec un retard qui expose nos populations à la mort. Nous avons un général vaillant à Mambasa mais qui ne sait pas intervenir dans la chefferie de Babila-Babombi parce que le territoire est divisé entre deux zones opérationnelles», a déclaré le député provincial Omer Kahindo, président du caucus des députés provinciaux de Mambasa.
Le Lieutenant-général Johny Nkashama, gouverneur militaire de l’Ituri, a promis prendre langue avec son collègue du Nord-Kivu et sa hiérarchie pour trouver une solution à cette problématique.
Il faut dire que la province de l’ituri, en chefferie de Babila Babombi, fait face à une recrudescence des attaques des rebelles ougandais (ADF), depuis quelques jours. Dans moins d’une semaine au-moins trois (3) villages ont été attaqués. Des attaques qui se sont soldés par la mort de plus de 10civils, plus de 50 disparus et une vingtaine des maisons incendiées.
Roger Kambale, à Beni