Les activités sont restées paralysées toute la journée de ce vendredi 23 avril 2021, en ville de Beni Nord-Kivu. A la base, des nouvelles manifestation Anti-Monusco et Anti-insécurité sur appel de certaines structures des femmes au centre-ville.
Tout a commencé par un rassemblement à la mairie puis une marche jusqu’au rond-point du 30juin où un culte œcuménique a été célébré. Cependant, après le culte, certains violents manifestants essentiellement des jeunes se sont attaqués aux femmes leaders au rond-point du 30 juin.
D’après Alexandrine Masika, l’une des victimes de ces échauffourées, les agresseurs les ont accusées d’avoir suspendu leurs activités sans avoir été en sit-in, à la Monusco.
Au cours de cette altercation, 3 femmes ont été grièvement blessées. Les victimes déplorent cette attitude et demandent aux jeunes de valoriser la non-violence dans leur manifestation.
« Il y a des manifestants qui nous ont suivi jusqu’au rond-point, et ce sont ces manifestants qui ont intoxiqué les mamans d’aller à la Monusco. Nous comme leaders nous nous sommes opposé à leur décision et nous sommes montées jusqu’à la mairie. C’est en cours de route que nous avons été brutalisées et passées à tabac par des jeunes garçons et jeunes filles. Ils se sont attaqués par jet des cailloux et ils ont aussi recouru aux planches. C’est le seigneur qui nous a sauvées. Il y a des casses et ma collègue est blessée, moi j’ai été victime d’un caillou, et ils ont menacé de brûler ma maison. Au contraire, c’est la police qui nous a sauvées », explique-t-elle à Laprunellerdc.info.
Le maire de la ville de Beni, qui déplore cette agression appelle au bon sens. Bwakwanamaha Modeste, décourage cette attitude et recommande la non-violence aux manifestants.
« Les mamans qui sont allées prier avec d’autres personnes se sont vues agressées par les autres personnes, ça signifie que les mamans ne comprennent pas comment en priant elles peuvent être agressées. Il y a 3 grièvement blessées par les personnes qui les ont accompagnées dans la prière. On ne sait pas comprendre que se soient nos enfants. En fait, nos ennemis ont profité de la prière de nos mamans pour les agresser. Nous appelons les manifestants au bon sens il y a lieu de manifester pacifiquement » a-t-i dit.
Roger Kambale, à Beni