Le député provincial Kahindo Sivirwa Omer, élu du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, au Nord-est de la RDC, sort de son silence face à la recrudescence de l’insécurité dans sa circonscription électorale (Mambasa).
Dans sa sortie médiatique ce mardi 2 février 2021, le député dresse un tableau sombre de la situation sécuritaire avec plusieurs cas d’insécurité et de violence sexuelle qui s’enregistrent du jour au lendemain, malheureusement sous l’œil impuissant des autorités compétentes en la matière.
« La situation sécuritaire dans le territoire de Mambasa, laisse à désire. Il ne se passe nuit sans que l’on enregistre des cas d’insécurité. Les cas les plus récents sont notamment le kidnapping de deux chauffeurs des camions citernes, et deux sujets kenyans, dans la chefferie de Babila-Bakwanza, et au centre de la commune rurale de Mambasa. Les victimes sont souvent libérées après payement d’une rançon. Nous comptons plusieurs attaques des hommes armés dont la dernière a été enregistrée à la barrière de la Direction Générale des Recettes de l’Ituri (DGRPI) à Makeke, qui s’est soldée par mort d’hommes. Il y a aussi des nombreux cas de braquage et pillages des biens des paisibles citoyens par des inconnus armés, sans oublier des cas de violences sexuelles », dit-il, à Laprunellerdc.info.
L’élu du peuple condamne cette recrudescence de l’insécurité dans cette partie de l’Ituri, et appelle les services de sécurité à bien faire leur travail, celui de sécuriser les civils et leurs biens.
Par ailleurs, celui-ci, préconise une table ronde entre différentes forces vives du territoire pour peaufiner des pistes des solutions pour l’éradication de ce phénomène.
«Nous souhaitons que les services de sécurités, les communautés locales, les notables, la jeunesse , les associations de droits de l’homme et ..[..], se mettent ensemble pour analyser et débattre urgemment d’une façon approfondie sur la situation sécuritaire à Mambasa, afin de dégager et donner les causes et au besoin donner des pistes des solutions avant que la situation s’aggrave. Que les groupes armés aussi cessent de déconcentrer et désorienter les forces de sécurité (armée), à leur mission régalienne », ajoute le député Kahindo Omer.
Il recommande en outre à la population de dénoncer tout cas suspect pour que la paix soit une réalité dans cette contrée, longtemps meurtrie.
Roger Kambale, à Beni.