Des voleurs à mains armées ont visité la maison de Benjamin Bisimwa Cibaye sur avenue de la presse vers PAGECO vers 2 heures du matin de ce samedi 13 février à Bukavu.
Ils se sont introduits dans la maison en cassant la vitre, et ont emporté plusieurs biens. Aucune personne n’a été tuée ou blessée.
Mais pour des habitants du milieu, ça fait une semaine que le quartier PAGECO est en proie aux voleurs armés. Aganze Dorothée indique qu’il y a trois jours, ces mêmes voleurs ont tenté d’opérer dans sa maison. Mais suite aux cris des voisins, ils avaient pris fuite.
Une situation que déplore Esther Bisimwa la sœur de la victime. « Depuis la semaine passée, les voleurs circulent dans ce quartier tant de fois; ils ont tenté avant nous, dans 3 maisons de nos voisins, mais ils n’ont pas réussi », dit-elle.
Benjamin Bisimwa trouve incompréhensible que des voleurs se promènent librement dans des quartiers; alors que le couvre-feu est en vigueur.
« C’est vraiment triste, ce qui se passe ces derniers temps dans cette ville de Bukavu; et particulièrement dans notre avenue où les criminels font désormais la loi; sous un regard impuissant des autorités politico-administratives et de services de sécurité », se plaint-il.
Il faut dire que ça fait un bout de temps que l’insécurité fait parler d’elle dans la ville de Bukavu. Elle se généralise et aucun quartier n’est épargné.
Des hommes armées braquent des gens sur les rues à 17 heures, opèrent dans des maisons la nuit; et braquent des citoyens dans leurs véhicules en pleine journée.
Des acteurs sociaux ne sont pas épargnés, et semblent être la cible de ces malfrats. Une situation qu’a dénoncée Nicolas Kyalangalilwa, coordonnateur de DYCOD en province; après qu’un acteur de la société civile et un professeur d’université en soient victimes.
Élie Munike et Élie Matabaro