Le Cadre National de Concertation de la Société civile (CCNSC) appelle à rouvrir les écoles et les universités au pays. Il le fait savoir dans sa déclaration de ce 13 décembre signée par son coordonnateur national, Patient Bashombe.
Cette faîtière de la Société Civile suggère que cette réouverture des écoles et universités se fasse avec le renforcement des mesures de prévention et d’accompagnement concertées avec les autorités scolaires, académique et médicales.
« L’on ne saurait admettre que des millions des jeunes et d’enfants soient livrés à l’oisiveté en cette période en leur privant de l’éducation », écrit-il en indiquant que nous devons apprendre à vivre avec le Covid-19 tout en renforçant les approches de l’immunité collective.
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A propos de Covid-19, le CCNSC, constate qu’avec le retour de la deuxième vague, la population n’observe plus les gestes barrières. Pour lui, ceci est dû au manque d’une stratégie de communication et de sensibilisation efficace, malgré les restrictions édictées par les autorités.
Il note également qu’il s’observe une psychose qui s’installe avant les heures du couvre-feu, ce qui occasionne des embouteillages « monstres » sur les routes où des « milliers » des passagers sont obligés de marcher à pieds sans distanciation physique.
« Aussi avons-nous déploré que pendant le couvre-feu à Kinshasa, des milliers de personnes retenus par ces embouteillages passent la nuit entassées dans les véhicules sur la chaussée devant les barrières des éléments de la police à partir de 21 heures », renchérit-il.
Pour le Cadre de concertation national de la société civile, cette situation occasionne la contamination massive, rapide et facile de la maladie.
Thomas Uzima