Le 2 août 2024 sera la deuxième célébration du « Genocost » (Génocide congolais). A cette occasion, le Bureau de Coordination de la Société civile du Sud-Kivu invite toutes les Forces vives ainsi que l’Assemblée provinciale, le Gouvernement provincial, les autorités judiciaires et militaires à l’accompagner pour faire monter le cris de victimes et survivants de différents massacres perpétrés dans le pays. Objectif : obtenir la paix et la justice et dénoncer le plan de balkanisation du pays et la violation de la trêve humanitaire par les terroristes du M23.

Selon la Société Civile, il sera aussi question de demander « l’arrêt des hostilités ».

En effet, depuis plus de deux décennies, les tueries, les viols, les massacres se multiplient à l’Est du Congo spécialement avec la participation des gouvernements du Rwanda et de l’Ouganda.

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Au Nord-Kivu, le pays de Paul Kagame soutient fermement les terroristes du M23 qui tuent, pillent, violent en longueur des journées.

Pour ce 2 août, la Société civile demande au gouvernement provincial de procéder à la fermeture de la frontière en cette date. Elle demande aussi de rompre toute coopération économique avec le pays agresseur. Pour la structure, on ne « doit pas renforcer l’économie d’une guerre qui tue nos frères et sœurs au Nord-Kivu et en Ituri ».

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« …pour permettre qu’on pleure nos morts dans le calme et de donner un ultimatum à tous les commerçants congolais qui gardent leur argent dans les Banques Rwandaises ou qui ont leurs marchandises à dédouaner de prendre des dispositions utiles pour les récupérer car il n’est plus question de maintenir la coopération économique avec un pays agresseur ».

Le gouvernement congolais continue de maintenir les relations diplomatiques avec le Rwanda malgré les atrocités commises notamment par ses troupes en RDC. La Société Civile lui demande d’agir clairement.

« C’est pourquoi le Bureau de coordination appelle notre gouvernement à rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda jusqu’au retrait définitif des terroristes du M23 du sol congolais ».

Jean-Luc M.