Tony Mwaba, le ministre national de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) appelle les enseignants des milieux ruraux victimes des zones salariales à reprendre le chemin de l’école alors qu’une journée sans enseignant est organisée chaque semaine au Sud-Kivu pour dénoncer cette discrimination.
Appel lancé ce 5 juillet 2021 à son arrivée à Bukavu pour faire l’état de lieu des questions de l’enseignement et des enseignants au Sud-Kivu. Il venait également par la même occasion lancer les épreuves du Test National de Fin d’Etudes Primaires (TENAFEP).
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Tony Mwaba dit être au courant de tous les problèmes que traversent les enseignants et rassure que cette situation sera décantée dans les prochains jours.
« Je suis informé de cette activité des enseignants. Je sais que c’est de leur droit, mais je voudrais peut-être, s’ils auront l’occasion de me suivre de leur faire comprendre qu’il y a eu des situations qui ont existé peut-être, mais il y a une réelle volonté d’aller de l’avant et de changer des choses. Je demande donc à ces enseignants de ne plus abandonner les enfants, abandonner la craie et rester à la maison pour cette raison-là. Pour la simple bonne raison que depuis qu’on est à la tête du ministère nous connaissons déjà tous les problèmes du Sous-secteur et nous sommes en train de les attaquer, cas par cas. Chaque préoccupation est soumise aux analyses et il y a des solutions parce qu’on est en train de les attaquer au fur et à mesure », dit Tony Mwaba.
Il demande donc aux professionnels de la craie de reprendre le chemin de l’école, leurs salles des classes.
« La question de la prime de brousse… Nous y travaillons avec le ministère des Finances et du Budget. Nous sommes en train d’y travailler. Je crois qu’il y aura des réponses sur la question de la prime de brousse, les mois qui suivront. Ce qui est important est que la volonté est là et le travail a déjà commencé pour donner des solutions à cela. Et, donc, l’enseignant qui voudrait être demain sur la liste de bénéficiaires de cette bourse, doit vite rentrer au travail ».
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Pour rappel, des enseignants des milieux ruraux du Sud-Kivu ont décrété une journée sans craie chaque semaine pour dénoncer auprès de l’Etat Congolais l’injustice dont ils sont victimes car ne percevant pas le même salaire que leurs collègues de la ville ou des autres agglomérations.