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    L’organisation ACADHOSHA, avec l’appui d’ONU Femmes, a lancé ce vendredi des dialogues communautaires simultanés à Bukavu, Mwenga et Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. Ces rencontres, d’une journée, réunissent 60 leaders locaux afin de promouvoir la masculinité positive et de renforcer la lutte contre les Violences Sexuelles et Basées sur le Genre (VSBG).

    Ces dialogues s’inscrivent dans le cadre de la contribution d’ONU Femmes au Plan d’appui des Nations Unies pour le désengagement et la transition de la MONUSCO au Sud-Kivu. Ils s’alignent également sur la Stratégie nationale de masculinité positive (2024-2026), initiée par le gouvernement de la République démocratique du Congo en partenariat avec l’Union africaine et d’autres acteurs.

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    L’objectif principal est d’amener les participants — parmi lesquels des chefs de quartiers, leaders religieux, autorités académiques et figures sociales — à repenser les normes sociales qui alimentent la violence masculine.

    « Nous croyons que l’implication des leaders locaux est essentielle pour faire évoluer durablement les comportements et enrayer les violences basées sur le genre », explique ACADHOSHA.

    Les discussions portent sur trois axes majeurs :

    • Réflexion critique sur les comportements et normes sociales néfastes ;
    • Promotion d’une masculinité respectueuse et responsable, fondée sur l’égalité entre les sexes et la non-violence ;
    • Création d’espaces de dialogue sûrs pour des échanges ouverts et constructifs.

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    En prônant une masculinité positive, ACADHOSHA et ses partenaires veulent contribuer à réduire les VSBG dans un contexte marqué par des violences persistantes. Le projet vise à transformer les mentalités à la base, afin d’ancrer des messages de respect et d’égalité au sein des communautés.

    Edith Kazamwali

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