23 personnes ont été tuées au cours du mois de novembre dernier en province du Sud-Kivu, selon l’organisation SAJECEK forces vives. Dans un bulletin mensuel rendu public, cette structure indique qu’il y a également eu 29 maisons ont attaquées par des bandits armés, 10 véhicules braqués, 16 cas d’enlèvements et 1 cas de justice populaire.
«Le mois de novembre n’a pas été du tout rose pour la population du Sud-Kivu. Des morts et des attaques de maisons par des bandits armés sont des cas qui ont marqué le tableau sécuritaire en province,» indique SAJECEK.
Ces cas de tueries sont en hausse par rapport à octobre dernier, où 22 personnes avaient été tuées. Le territoire de Kalehe a été le plus touché avec 6 cas. L’activisme des groupes armés locaux serait la cause de cette situation.
Dans la rubrique des maisons attaquées, SAJECEK indique que 29 maisons ont fait l’objet d’attaques des bandits armés. 21 cas avaient été enregistrés au mois d’octobre dernier. Encore une fois, le territoire de Kalehe est en première position dans cette rubrique.
Les braquages des véhicules ont aussi été enregistrés au cours du mois de novembre passé. 10 cas ont été signalés contre 13 au mois d’octobre dernier.
Pendant ce temps, 16 personnes ont fait objet d’enlèvements au Sud-Kivu, alors que contre toute attente, un seul cas de justice populaire a été enregistré durant le mois de novembre.
SAJECEK appelle les autorités provinciales à s’impliquer pour endiguer l’insécurité au Sud-Kivu, en mettant non seulement fin au phénomène des groupes armés, mais aussi en définissant une politique « claire et ambitieuse » visant à mettre fin à la criminalité urbaine qui prend une allure « inquiétante ».
Museza Cikuru