Le mouvement citoyen Engagement Citoyen pour le Changement (ECCHA/PN) en province du Sud-Kivu, dresse un bilan sombre, sur la situation générale de la RDC depuis son accession à l’indépendance le 30 juin 1960, jusqu’à ce 60ème anniversaire.
Dans une déclaration faite à Bukavu ce mardi, cette structure dit constater avec regret, la dégradation de la situation générale au pays, et dit être sceptique quant à l’avenir du pays.
ECCHA ajoute que 60 ans après l’indépendance du pays, la situation socio-économique et sociale du peuple congolais, continue à se dégrader au jour au jour.
«Cette dernière est caractérisée par la famine, le chômage, non-paiement de salaire des fonctionnaires de l’Etat, manque d’accès à l’eau potable, électricité, aux soins de santé adéquats… L’économie de la RDC reste toujours extravertie malgré plusieurs ressources naturelles que regorge le pays, devons-nous toujours importer même les denrées alimentaires de l’étranger alors que nous disposons 80 % des terres arables ? Le taux d’échange sur le marché ne cesse de galoper du jour le jour.» souligne le chargé de communication de ECCHA au Sud-Kivu, Maurice Kubanabantu.
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S’agissant de la situation politique au pays, ECCHA/PN se dit profondément touché par la « l’attitude irresponsable » de la coalition au pouvoir.
«Au lieu d’œuvrer pour la consolidation de la démocratie et les intérêts du peuple congolais, cette coalition a choisie de se livrer à des spectacles déshonorants au moment où la population attend d’eux l’amélioration de leurs conditions de vie.» indique-t-il.
Ce mouvement citoyen regrette en outre, que 60 ans après l’indépendance, le peuple congolais continue à subir des atrocités des guerres, massacres…
«Il y en a eu et existent toujours à l’Est de la RDC, notamment Ituri, Beni, Haut Plateaux de Minembwe, dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu à l’Est de la RD Congo, sans oublier tous les défenseurs de droit de l’homme, journalistes, activistes de mouvements citoyens, qui ont été lâchement abattus et dont l’issu de leurs procès ne rassure personne.» conclut ECCHA.
Joël Mugisho