15 journalistes et correspondants permanents du média en ligne Laprunellerdc.info participent depuis lundi 12 octobre à Bukavu; à un atelier de formation et de renforcement de leurs capacités, sur la question de gouvernance, des droits humains, de la démocratie et du genre.
Ce lundi, ces professionnels de média qui viennent des territoires du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et ceux de Bukavu; ont d’abord été édifiés sur la couverture des actualités et la diffusion des informations, sans enfreindre les différentes lois régissant la presse.
Justin Kyanga de l’UNPC, a également informé ces derniers sur les démarches qui sont en cours, dans le cadre de la lutte pour la dépénalisation ou la déprisonisation des infractions commises par voie de presse.
L’orateur de ce mardi 13 octobre 2020, Prince Murhula, qui est le Coordonnateur de «Journaliste pour les Droits Humains» (JDH), a expliqué les différents droits de l’homme; notamment les droits civils et politiques, ceux économiques, sociaux et culturels, ainsi que les droits collectifs.
Selon lui, ces journalistes doivent jeter un regard critique sur les événements de tous les jours; afin de déceler des problèmes liés aux droits de l’homme, et identifier les parties concernées et leurs obligations correspondantes; en lien avec les différentes violations pour produire un travail efficace.
Le travail produit et diffusé, ces derniers devront également penser à un reportage de suivi au cas où la situation ne change pas; indique Prince Murhula, qui parle par exemple des promesses des autorités; ou encore des violations continues des droits humains.
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Les journalistes et correspondants de Laprunellerdc.info sont aussi appelés à respecter le genre; dans leur collecte, traitement ou diffusion des informations. Le Coordonnateur de JDH est revenu sur le constat selon lequel les stéréotypes et la stigmatisation; sont à la base de la minimisation du rôle et des compétences de la femme vis-à-vis de l’homme.
Ces derniers ont été appelés à sortir de l’égoïsme et du radicalisme masculin, en produisant des articles qui transmettent une bonne image des femmes; mais aussi en sensibilisant la communauté sur l’éducation des enfants sans distinction de sexe.
Ils devraient également parler de la question du genre avec différents intervenants; pour lutter contre tous les préjugés qui conduisent à des actes discriminatoires à l’égard des femmes.
Signalons que cette formation est organisée avec l’appui financier de 11.11.11. Ce mercredi qui est le dernier jour, les journalistes seront informés sur leur rôle dans l’édification d’une société juste; et respectueuse de la démocratie et de la bonne gouvernance au niveau local et national.
Museza Cikuru