L’association des Femmes des Médias (AFEM) s’est officiellement prononcée sur le meurtre de la journaliste Charline Kitoko Safi, de la chaîne Vision Shala station de Kamituga.
Dans un communiqué rendu public à Bukavu, la coordonnatrice de AFEM, Julienne Baseke n’a pas caché sa désolation en qualifiant de criminel cet acte et le juge d’inacceptable.
Elle regrette que malgré l’existence des textes et de la stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre en RDC, une femme soit lâchement tuée.
«AFEM déplore cet acte criminel et le juge d’inacceptable. Pendant que la RDC dispose d’une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre et vient de lancer la campagne Tolérance Zéro, la vie vient d’être lâchement et sauvagement arrachée à Charline à l’affection des siens, à la fleur de l’âge, laissant un orphelin de 2 ans» regrette l’organisation.
Elle alerte l’opinion aussi bien nationale qu’internationale et lance un vibrant appel aux organisations de défense des droits humains pour la mobilisation et les actions en synergie afin que justice soit faite et prévenir d’autres crimes liés au genre auxquels les femmes de tous âges et de toutes les catégories sont confrontées en RDC.
Il faut dire que Charline Kitoko, âgée de 21 ans est décédée le 9 janvier 2022 après avoir été torturée par son mari. Selon AFEM qui cite les membres de la famille, la victime a été violemment battue par son conjoint au retour d’une fête organisée par sa radio.
Selon toujours la même source, les rapports de l’autopsie ont attesté que la jeune journaliste est bel et bien morte des coups et blessures lui infligés par son bourreau.
Bertin Bulonza