Intervenons-nous

À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre, Me Maurice Mirindi déplore que la République Démocratique du Congo demeure le théâtre de violations graves des droits fondamentaux, malgré son adhésion à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) de 1948.

Dans un entretien accordé à La Prunelle RDC, le rapporteur adjoint de la société civile du Sud-Kivu et juriste souligne les difficultés rencontrées par les défenseurs des droits de l’homme, notamment dans l’Est du pays.

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« Les défenseurs des droits de l’homme en RDC sont dans une situation très difficile. Certains ont dû quitter la province et même le pays, tandis que d’autres restent dans un silence contraint, observant sous un œil impuissant les violations qui se perpétuent », déplore-t-il.

Pour Me Mirindi, cette journée, célébrée dans un climat marqué par la peur et l’insécurité, est l’occasion de réfléchir à l’avenir des droits de l’homme en RDC. Il insiste sur la nécessité de donner un véritable impact aux textes internationaux ratifiés par la RDC, qui restent largement inefficaces sur le terrain.

Le juriste appelle également les défenseurs des droits humains à la prudence, en particulier dans l’Est du pays, où le conflit armé accentue les risques.

Le thème retenu pour cette édition est : « Droits humains, nos essentiels de tous les jours », rappelant l’importance de la protection concrète des droits fondamentaux dans la vie quotidienne des citoyens.

Suzanne Baleke

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