François Beya et Bosco Kazura, respectivement conseiller spécial en matière de sécurité du Président Tshisekedi et le chef d’état-major général des Rwanda Defence Forces (RDF), ont, aux noms de leurs chefs; décidé d’élaborer un plan opérationnel pour mener des actions militaires conjointes sur tous les fronts; avec l’objectif d’éradiquer complètement le fléau de l’insécurité à l’est de la RDC.
Cette insécurité causée selon eux par les mouvements rebelles et en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR); ainsi que celles du Conseil national pour la renaissance et la démocratie (CNRD) et du Ralliement pour l’unité et la démocratie (RUD)-Urunana (ex-M23).
Ils l’ont décidé à l’issue d’une réunion tenue à cet effet, du 15 au 19 mars dernier à Kinshasa. Ceci après qu’une autre rencontre similaire ait eu lieu à Kigali du 12 au 14 février dernier.
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Les forces de défense et de sécurité du Rwanda et de la RDC se sont retrouvées à Kinshasa. Plusieurs décisions importantes ont été prises à cette occasion.
Au cours de cette réunion, qui s’est tenue du 15 au 19 mars, François Beya, le « Monsieur sécurité » de Félix Tshisekedi et Jean Bosco Kazura, le chef d’état-major général des Rwanda Defence Forces (RDF); l’armée rwandaise, ont planché sur les décisions prises lors de leur précédente rencontre. Ils s’étaient déjà retrouvés du 12 au 14 février à Kigali, avec d’autres responsables sécuritaires; afin d’élaborer une stratégie conjointe autour de la question de la sécurité de leurs deux pays.
A en croire le magazine Jeunes Afrique, Félix Tshisekedi a reçu les responsables militaires et sécuritaires des deux délégations; afin d’être briefé sur ce nouvelles actions. Parmi les stratégies arrêtées par les deux délégués, il y a notamment la surveillance des frontières.
Beya et Kazura ont donc décidé de renforcer les mesures de surveillance des frontières communes.
Disons que ceci intervient après la mort de l’ambassadeur Italien à quelques kilomètres de Goma au Nord-Kivu, par des présumés FDLR selon les sources gouvernementales. Une information démentie par les FDLR qui ont à leur tour accusé les troupes rwandaises d’être à l’origine de cet assassinat.
Judith Maroy