L’Association Nationale des Parents d’Elèves et Etudiants de la République Démocratique du Congo (ANAPECO) a exigé du Gouverneur de la Province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, le décaissement immédiat de 50.000 francs congolais en faveur des enseignants Nouvelles Unités (NU), comme cela avait été convenu précédemment.
Dans une lettre adressée au Gouverneur et rédigée le 2 décembre 2024, l’ANAPECO rappelle l’engagement pris par le Vice-Gouverneur et Gouverneur ad intérim, Jean-Jacques Elakano. Ce dernier avait promis de libérer cette somme pour éviter une reprise de la grève par les enseignants au mois de janvier 2025.
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Selon une correspondance consultée par La Prunelle RDC, l’ANAPECO insiste sur le fait que cette promesse doit être honorée dans les plus brefs délais afin d’éviter que les enseignants ne relancent leur mouvement de grève.
« Nous demandons au Gouvernement provincial de débloquer les 50.000 FC pour les enseignants NU, comme cela avait été convenu avec le vice-gouverneur et Gouverneur intérimaire, afin d’éviter une reprise de la grève en janvier 2025 », peut-on lire dans la lettre signée par Muderhwa Batandi, président de l’ANAPECO.
L’association alerte ainsi les autorités provinciales, ainsi que le représentant du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui prône la gratuité de l’enseignement.
L’ANAPECO insiste sur l’importance de garantir une reprise sereine des cours, sans perturbation, pour le bien-être des élèves, évitant ainsi une nouvelle crise éducative.
Rappelons qu’en novembre 2024, l’ANAPECO avait salué la décision des enseignants des écoles primaires publiques de reprendre les cours après deux mois de grève sèche, tout en appelant les autorités à honorer les engagements pris envers les professionnels de l’éducation.
Suzanne Baleke