La Journée internationale des femmes rurales a été brutalement endeuillée à Aùngù, dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2025, une jeune fille et sa grand-mère, âgée d’environ 50 ans, ont été assassinées par des hommes armés non identifiés, plongeant la communauté dans l’horreur.
Ce double meurtre ne constitue pas seulement un drame familial : il illustre la vulnérabilité persistante des femmes rurales, premières victimes des violences dans cette région. Ces vies fauchées mettent en lumière le prix exorbitant payé par les femmes, piliers de leurs communautés, dans un contexte d’impunité chronique.
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L’Union des Femmes des Médias pour la Paix (UFMP) Sud-Kivu a exprimé sa profonde douleur et condamné avec fermeté cet acte de barbarie.
« Aucune raison ne peut justifier la perte de ces vies innocentes, fauchées dans la dignité et la vulnérabilité. Ce ne sont pas de simples victimes de l’insécurité : c’étaient la force et l’avenir d’une famille. Leur assassinat, en cette journée symbolique, est un rappel cinglant que l’égalité et la paix ne seront que des mots tant que les femmes des zones rurales, premières victimes des conflits et de la barbarie, ne pourront vivre libres, respectées et protégées », a déclaré une représentante de l’UFMP.
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Face à cette tragédie, l’UFMP Sud-Kivu a formulé plusieurs exigences et appels à l’action :
- L’ouverture d’enquêtes sérieuses et impartiales pour identifier et traduire en justice les auteurs, afin de briser la spirale de l’impunité ;
- L’engagement des autorités provinciales et nationales à assurer la protection effective des femmes et des filles en milieu rural ;
- L’implication continue des médias pour donner la parole aux victimes et dénoncer les violences ;
- La mobilisation des communautés locales pour promouvoir la paix, la vigilance et la solidarité autour des femmes exposées à l’insécurité.
L’UFMP Sud-Kivu conclut en réaffirmant son engagement : « La paix véritable ne peut s’établir que dans une société où les femmes vivent libres, respectées et protégées. La lutte contre cette barbarie est le combat de toute une société. »