Ce dimanche, vers 13 heures 40, des hommes armés, non identifiés, ont attaqué plusieurs véhicules humanitaires sur la route nationale numéro 3, reliant Bukavu à Kisangani, près de Mbaramoto, dans le parc national de Kahuzi-Biega au Sud-Kivu. Ce braquage, qui a touché 15 motos et 4 véhicules de marque Land Cruiser appartenant à des organisations telles que la MDA et la Croix-Rouge, est le second de ce type sur cette même route en l’espace de quelques jours.
Les assaillants ont dépouillé leurs victimes de tous leurs biens matériels et financiers, infligeant des tortures physiques aux occupants.
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Ce nouvel acte de violence intervient dans un contexte déjà marqué par une insécurité persistante, alimentée par des groupes armés. La Société civile de Bunyakiri a fermement condamné cet événement, qualifiant ces attaques répétées de comportements inhumains, et appelant à des mesures urgentes pour assurer la sécurité des usagers de la route.
La Société civile Forces Vives de Bunyakiri exige une prise de responsabilité rapide du gouvernement congolais, afin de garantir la protection des civils face à ces actes de banditisme.
Selon la structure, cette insécurité, notamment près des barrières des FARDC, affecte gravement l’économie locale et la cohésion sociale, avec des répercussions négatives sur la collaboration entre les services de sécurité comme les FARDC, la PNC et Wazalendo.
Le Président de la Société civile, Isaya Benjamin, a demandé la convocation d’une réunion de sécurité d’urgence à Bunyakiri, avec la présence d’une délégation du gouvernement provincial. Cette réunion devrait permettre de clarifier les responsabilités et de trouver des solutions concrètes pour mettre fin à cette spirale de violence qui menace la stabilité de la région.