Quelques heures après les bavures policières, suivi des interpellations des artistes au Centre culturel ECKA; le soir de ce vendredi 30 octobre 2020, des réactions viennent de partout. A en croire le Conseil Urbain de la Jeunesse de Bukavu; rien ne peut justifier les actes perpétrés par des éléments de la PNC dans les locaux de ce centre d’encadrement des jeunes.
Espoir Biteza son Président, dit condamner le fait que les policiers auteurs de ces actes soient intervenus; sans document leur autorisant de procéder à des arrestations de ces jeunes artistes.
« Le conseil urbain condamne avec la toute dernière énergie l’acte qui a été posé par ces policiers qui ont brutalisé les artistes. Ces derniers n’avaient même pas des documents pour justifier l’arrestation des artistes qui font la fierté de la ville de Bukavu. » Déplore-t-il.
Pour Espoir Biteza, le centre culturel ECKA est un patrimoine commun pour la jeunesse de Bukavu; et ne doit pas subir des tels actes. Pour lui, ces actes doivent cesser au risque de voir les jeunes se liguer pour exiger le respect de leurs droits.
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Le Président du Conseil de la Jeunesse de Bukavu regrette que ça soit les autorités qui interviennent pour étouffer une initiative des jeunes; et les interpelle à protéger les artistes qui prestent au sein de ce centre culturel.
« Ce centre est un patrimoine de la Jeunesse, et si ce sont les autorités qui commencent à brutaliser les initiatives de la jeunesse au niveau local; là nous disons non, et ces actes doivent cesser. Si non ils nous verront entrain de réclamer nos droits chaque fois que nous sommes concernés. J’interpelle encore une fois les autorités pour la sécurité de la jeunesse. Ce centre nous jeunes de la ville de Bukavu avons eu la chance de le décrocher; et nos autorités doivent protéger ce centre, à travers les artistes qui l’animent. » a-t-il conclu
Pour rappel, le centre culturel ECKA a été victime d’une incursion des éléments de la Police dans la soirée de ce vendredi 30 octobre 2020. Les éléments de l’ordre ont procédé à des arrestations de certains artistes; qui ont été relâchés quelques heures plus tard.
La police reproche à ces derniers le tapage nocturne. Une accusation réfutée par le Centre culturel ECKA ce samedi; qui dit avoir signé un protocole d’accord avec les autorités provinciales à travers le ministère de la Jeunesse; pour la tenue provisoire de ses activités tous les jours du matin jusqu’à 21 heures.
Bertin Bulonza