Intervenons-nous

Sous le Haut patronage du gouverneur du Sud-Kivu, le professeur Jean-Jacques Purusi, la Commission Nationale des Réfugiés (CNR) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) ont organisé un atelier de sensibilisation sur la protection des réfugiés, ce mardi 26 novembre 2024, à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

Cette rencontre a rassemblé différentes autorités étatiques ainsi que des administrateurs des territoires où sont installés les réfugiés, notamment ceux en provenance du Burundi et du Rwanda.

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Dominique Keleko Ngelengwa, Chef de l’antenne de la CNR à Bukavu, a précisé que cet atelier revêtait un caractère sécuritaire, car la gestion des réfugiés en République Démocratique du Congo (RDC) demeure un problème récurrent. L’objectif était de permettre un échange avec les autorités locales afin de renforcer la gestion et la protection des réfugiés dans la province.

« Cet atelier revêt un caractère sécuritaire, car la gestion des réfugiés dans notre pays a toujours posé problème. Heureusement, la Commission Nationale des Réfugiés travaille en étroite collaboration avec les autorités provinciales pour assurer la gestion et la protection des réfugiés. Les réfugiés sont des étrangers fuyant leurs pays d’origine et cherchant refuge chez nous. Dans le cadre de la solidarité africaine, nous avons certaines obligations, notamment en vertu de la Convention de Genève de 1951, de la Convention de l’OUA de 1969 sur la protection des réfugiés, ainsi que de la loi sur le statut des réfugiés de 2002, qui confèrent à notre pays le mandat de protéger les réfugiés », a indiqué Dominique Keleko Ngelengwa, chef de l’antenne de la CNR.

Il a également souligné que la gestion des réfugiés dans la province du Sud-Kivu pose de réels défis, notamment en matière de prise en charge sanitaire et alimentaire.

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La situation s’est aggravée depuis que le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a interrompu ses distributions. Face à cette pénurie, certains réfugiés se tournent vers les populations locales, créant des tensions sociales et des problèmes de cohabitation.

C’est pourquoi la CNR a convié les autorités locales, les autorités coutumières et les administrateurs de territoire à discuter des besoins urgents des réfugiés, afin de trouver des solutions pour les aider.

Il convient de noter que la même activité sera organisée à Uvira et à Fizi, où se concentrent un grand nombre de réfugiés.

Édith Kazamwali

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