Au moins 11 cas de décès ont été notifiés en l’espace d’un mois dans la prison centrale de Kakwangura, située à Butembo, dans la province du Nord-Kivu. Ce chiffre a été rendu public dans un communiqué de presse de l’ONGDH Réseau pour les droits de l’Homme (REDHO), dont une copie a été transmise à la rédaction de La Prunelle RDC ce mercredi 30 octobre 2024.
Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Un énième tragique accident survenu ce mercredi 29 octobre a emporté des vies. Un mur s’est effondré sur une maison située sur l’avenue Route Uvira, causant la mort d’une jeune mère, Furaha, âgée de 30 ans, ainsi que de son enfant, Basengezi.
Le Comité Laïc de Coordination (CLC), une voix incontournable de la société civile en République Démocratique du Congo (RDC), revient au premier plan du débat public en lançant un appel à la concertation face aux incertitudes qui planent autour d’une éventuelle révision et ou d’un changement de la Constitution. Cette déclaration fait écho à son rôle antérieur dans la lutte contre la dérive autoritaire du régime de Joseph Kabila, où il s’était fermement opposé à une prolongation des mandats présidentiels.
Le parti politique « Ensemble pour la République » s’oppose fermement à tout changement ou modification de la constitution, comme le souhaite le régime actuel depuis quelques mois. C’est le secrétaire général de ce parti d’opposition, Dieudonné Bolengetenge, qui l’a indiqué mardi 29 octobre 2024. Il affirme qu’en modifiant la constitution, on risque de raviver les démons des conflits.
Une vive tension s’est observée depuis la matinée de ce mercredi 30 octobre 2024 à Kabimba, dans le territoire de Kalemie, en province de Tanganyika. Des habitants en colère ont brûlé des pneus devant l’usine de production de ciment « Ciment Lac », gérée par l’entreprise chinoise GLC, pour réclamer l’installation de l’eau, de l’électricité et le respect des accords signés entre la population de Kabimba et cette société.
La Société civile des forces vives de la province du Nord-Kivu exprime son inquiétude face à la récente déclaration du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, à Kisangani, annonçant son intention de modifier certains articles de la Constitution ou de réécrire une nouvelle Constitution.
Un militaire a été tué ce dimanche 27 octobre 2024, par son compagnon d’arme aux alentours de 13 heures, dans le Quartier Général de la 21ème brigade, situé au centre de Madegu, en territoire de Fizi, dans le Sud-Kivu.
Dans un contexte politique tendu et incertain, Me Kharis Olinamungu Mihigo soulève des questions cruciales sur la révision et/ou le changement de la Constitution du 18 février 2006. Alors que des voix proches du régime Tshisekedi s’élèvent pour dénoncer des abus de souveraineté, l’auteur appelle à une réflexion profonde et à une consultation réelle du peuple. Il met en garde contre les dangers d’une réforme sans consensus et insiste sur la nécessité d’unir les Congolais autour d’un projet commun qui protège et promeut les intérêts de tous. En conclusion, il recommande fermement de ne pas réviser ni changer la Constitution…
Revoir, avec le ministre national des Transports, la mesure suspendant les navigations nocturnes et adapter cette décision aux réalités de la province du Sud-Kivu, où certains engins doivent naviguer pendant de longues heures, que ce soit pour des raisons de trajet ou en raison de la capacité du moteur. C’est l’une des recommandations formulées par Didier Katembera au ministre provincial des Transports, Voies et Communications, après les réponses fournies dans l’hémicycle de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu.
Une femme d’environ 70 ans a été assassinée dans le quartier Mwandiga, à Katanga, ville de Baraka, province du Sud-Kivu, ce lundi 28 octobre 2024.