Des femmes issues des organisations de la Société Civile et des partis politiques en province du Sud-Kivu, relèvent que dans son récent discours sur l’état de la nation, Félix Tshisekedi ne s’est pas penché sur plusieurs défis « prioritaires »; au vu du contexte actuel au pays.
Dans une déclaration faite à Bukavu ce vendredi 18 décembre 2020, ces femmes réunies au sein de la Dynamique des Femmes de la RDC; évoquent par exemple l’insuffisance d’infrastructures sanitaires dont l’équipement répond aux norme; pour encourager les responsables politiques et autres qui vont se faire soigner à l’étranger de le faire au pays.
Sur le plan sécuritaire, elles évoquent l’urgente nécessité de fournir un encadrement social digne aux FARDC, PNC; aux agents des services de sécurité, aux anciens combattants ainsi qu’à leurs dépendants.
Dans le secteur de l’éducation, elles parlent de la nécessité d’améliorer la qualité de l’enseignement; notamment par l’aménagement des infrastructures scolaires répondant aux normes nationales. Le recyclage du personnel enseignant, la réforme du programme d’enseignement pour l’adapter aux enjeux du siècle. Mais aussi l’application de la gratuité de l’enseignement conformément aux prescrits de la constitution.
Sur le plan de l’environnement, les femmes du Sud-Kivu suggèrent au Président de la République de renforcer le ralentissement du processus de déboisement et des effets de changement climatique; à travers la mise en place des programmes cohérents de rétablissement du couvert végétal sur des espaces déboisés; et la mise en place des programmes intégrés de gestion durable des déchets.
Ces femmes demandent à Tshisekedi de continuer à s’impliquer pour la promotion de la femme; affirmant qu’il a reconnu la responsabilité des femmes dans la conduite des reformes pour le développement et le progrès en RDC.
Bertin Bulonza